Le Petit Lillois
·1 février 2025
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·1 février 2025
En l’absence d’Edon Zhegrova, le collectif du LOSC se bat à l’unisson afin de poursuivre ses ambitions. Cela offre des opportunités que certains n’hésitent pas à saisir, à l’image d’Osame Sahraoui.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. Cette expression connue de tous pourrait bien coller à l’actualité du LOSC. Malmené par des blessures répétées, de sa ligne offensive à sa défense, son effectif est parfois très amoindri et les individualités se succèdent pour le porter à bout de bras. Récemment, ce sont Mitchel Bakker, Rémy Cabella, mais aussi et surtout Osame Sahraoui qui parviennent à se saisir des opportunités offertes pour briller. Le dernier nommé, qui a marqué son premier but en Ligue 1 du côté de Strasbourg, affichait une nouvelle fois sa bonne forme ce mercredi, avec un but et trois passes décisives contre le Feyenoord Rotterdam. Cette prestation individuelle a évidemment poussé les projecteurs à se braquer vers lui.
De passage en conférence de presse ce vendredi, Lucas Chevalier a été invité à évoquer son évolution : « Quand on le voit sur le terrain, on peut, avec son gabarit, parfois croire que c’est un gamin de 17 ou de 18 ans, s’amuse le portier pour débuter. Au final, c’est un joueur que je trouve très surprenant. Il a fait un très bon match, mais c’est la composition du coach et le turnover réalisé qui fait mouche. Il y a eu des moments durant lesquels il était peut-être un peu moins décisif ou performant et pourtant, quand on refait appel à lui, il parvient à être très bon. Pourtant, on aurait pu s’attaquer au coach en voyant ce choix. Au final, ça répond présent », salue-t-il, conscient que ce n’est pas évident d’alterner d’un statut à l’autre.
Cette prestation individuelle de haute volée est rattachée au groupe par Lucas Chevalier qui, aux premières loges dans les cages, met en valeur le fait que les Lillois se relaient tour à tour afin que le collectif puisse s’appuyer sur eux pour briller : « Il y a une force dans ce groupe qui fait que n’importe quel joueur, peu importe la composition, peut en remplacer un autre et sera bon. C’est difficile à expliquer, mais je pense que tout le monde a sa part de lumière, de gloire, au cours de cette saison. Un match, ça va être Mitchel (Bakker), un autre ça va être Osame (Sahraoui) ou Benjamin (André), moi, Bafo’ (Diakité). Ce n’est jamais la même personne qui survole les débats et c’est une force parce qu’on a besoin de tout le monde, poursuit le natif de Calais. J’espère que ce match là lui donnera encore plus de confiance pour la suite, même si on ne connaît jamais l’équipe à l’avance. Il faut juste faire confiance au coach. En tout cas, je suis content pour lui. »
L’international marocain de 23 ans prend la lumière en l’absence d’Edon Zhegrova, dont les profils constamment à la recherche du déséquilibre peuvent se ressembler. Pour autant, si tout n’est pas dépeuplé sans lui, le Kosovar manque tout de même au collectif : « Faire sans Edon ? On n’a pas vraiment le choix. On sait que c’est un joueur super important. Je pense que c’est un titulaire indiscutable quand il est là, donc quand il ne l’est pas, il faut compenser. Cela permet aussi à d’autres joueurs de montrer ce qu’ils valent, explique Lucas Chevalier, prenant Osame Sahraoui en exemple. Mais évidemment, on a envie qu’Edon revienne parce que c’est un atout percutant pour nous, un profil différent. On arrive quand même à être performant sans lui parce que l’on a un groupe fort, mais on a quand même envie qu’il revienne plus vite », reconnait Lucas Chevalier pour conclure, espérant un jour pouvoir compter sur un effectif au complet. Ce ne sera pas le cas ce samedi (21h05) lors de la réception de l’AS Saint-Étienne.