Roussillon, Mounié et Hefti, quelle fin d’année pour nos anciens en Allemagne ? (Partie 2) | OneFootball

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·29 décembre 2024

Roussillon, Mounié et Hefti, quelle fin d’année pour nos anciens en Allemagne ? (Partie 2)

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Alors que la trêve approche, et que Joris Chotard rejoindra peut-être bientôt nos « Pailladiner », nous vous proposons un article en trois parties. Dans les deux premières, nous ferons un point complet sur les saisons de nos ex-Pailladins qui évoluent outre-Rhin, avant de terminer sur un point mercato qui pourrait intéresser le MHSC, à l’heure où notre club, en souffrance, a grand besoin de renouveau.

Aujourd’hui, la partie 2 avec Roussillon, Mounié et Hefti.


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Roussillon ne joue absolument plus avec l’Union

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Jérôme Roussillon et Jordan Siebatcheu

« Tout le côté gauche est à revoir ! ». C’est en ces termes que s’exaspérait Bo Svensson, le coach des Eisern à l’issue de la défaite à Wolfsburg le 23 novembre dernier, à la mi-temps de laquelle il avait procédé à deux remplacements, derrière et au milieu, sur ce flanc du terrain. « Nous manquons de puissance et de qualité dans ce secteur ».

Pourtant, nulle trace d’une entrée en jeu de Jérôme Roussillon sur la feuille de match. Et pour cause, sur ladite feuille, il n’y figurait tout simplement pas. Un événement hélas récurrent pour lui, qui a déjà été écarté à quatre reprises par l’entraîneur danois.

Pire, alors que la trêve hivernale approche en Bundesliga, l’ancien TGV du côté gauche montpelliérain ne compte qu’une malheureuse apparition de 10 minutes sur les pelouses, lors de la claque encaissée à l’Allianz Arena chez l’ogre bavarois (3-0), pour six bancs de touche et deux non-convocations pour blessures.

Si l’exercice précédent fut compliqué pour l’Union, qui ne s’était sauvé qu’en toute fin de saison après une campagne de Ligue des Champions totalement ratée, les trois coachs successifs, Urs Fischer, Nenad Bjelica et Marco Grote semblaient toutefois accorder un minimum de crédit à Roussillon. Sans faire de lui un titulaire, ils avaient néanmoins compté sur lui à de multiples reprises pour faire souffler Gosens. Il avait même hérité du brassard de capitaine en janvier dernier, signe de confiance indéniable.

Mais avec l’arrivée de Bo Svensson, la donne a changé. Robin Gosens est reparti en Serie A. Le club, hormis Jérôme Roussillon, ne compte même plus de véritable arrière gauche de métier. Svensson faisant principalement évoluer son équipe en 3-4-3, Diego Leite occupe le poste de défenseur central côté gauche ou, à l’occasion, d’arrière latéral contre nature, tandis que le flanc gauche du milieu semble réservé au prometteur international espoir allemand Tom Rothe, arrivé de Dortmund là l’intersaison.

Pas facile dans ces conditions de se faire une place au soleil (rare en cette saison, il faut l’admettre) du stade de la Alten Försterei, puisque ces joueurs étaient voulus par le nouvel entraîneur. Les supporters des Eisern semblent également reprocher à l’ancien Montpelliérain un certain embonpoint, ce qui ne manquera pas de faire écho à certaines critiques émises à l’encontre des cadres du MHSC ces derniers temps.Alors que la rédaction de cet article était déjà en cours, le Berliner Zeitung a publié une déclaration de Bo Svensson dans laquelle il confirme ne plus compter sur le Français, bien qu’avec la dégringolade de son équipe au classement, l’avenir du technicien suédois au sein du club du quartier de Treptow-Köpenick soit à ce jour plus qu’incertain lui aussi.

En définitive, avec un horizon bouché à Berlin, où il sera en fin de contrat en juin prochain, une valeur marchande estimée à 2,5 millions et un salaire de 125 000 EUR mensuels, le natif de Sarcelles, qui n’a que 31 ans, pourrait être appelé à aller voir ailleurs dès cet hiver.

À défaut de jouer, il semblerait qu’il mette l’ambiance musicale dans le vestiaire, si on en croit son compatriote et coéquipier Lucas Tousart, qui joue d’ailleurs à peu près aussi peu que lui.

Steve Mounié à la peine à Augsbourg

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Première apparition dans cette chronique pour notre ancienne tour de contrôle de l’attaque. Et pour le transfuge du Stade Brestois, tout ne roule pas vraiment non plus. Une titularisation, huit entrées en jeu (pour 10, 31, 45, 32, 5, 15, 10 et 3 minutes), aucun but et aucune passe décisive. Un bien maigre bilan qui laisse songeur sur la pertinence de certains choix de carrière. En effet, qualifié en Ligue des Champions avec Brest, on peut s’interroger sur l’option Augsbourg, alors que les Bretons lui avaient finalement proposé une prolongation, bien que le joueur se soit déjà expliqué sur le sujet.

En tout état de cause, sa première moitié de saison est un échec. Quelles sont ses perspectives ? À 30 ans, et avec un contrat courant jusqu’en juin 2027, soit il s’accroche pour gagner sa place, soit il va chercher du temps de jeu ailleurs.

Hefti aussi doit lutter pour garder sa place à Hambourg

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Un autre joueur fait son entrée dans cette rubrique, c’est Silvan Hefti. On oublierait presque qu’il a porté nos couleurs, tant son passage fut éphémère, et malgré son niveau supérieur à la faible concurrence. S’il avait bien débuté la saison de Bundesliga 2 avec le HSV, club prétendant à la montée, les choses se corsent pour le Suisse. Comme cela arrive souvent, une blessure et un changement de coach ont rebattu les cartes. Sans que la hiérarchie soit clairement chamboulée, le jeune international U20 français William Mikelbrencis, arrivé de Metz en 2023, commence à montrer le bout son nez et a pris le relai de l’ancien Montpelliérain lors de trois des cinq dernières rencontres. Faut-il y voir un lien de cause à effet avec l’arrivée provisoire de Merlin Polzin, son ancien coach avec la réserve, à la tête de l’équipe première ? Peut-être. Attendons la trêve hivernale pour voir quelle direction sportive prendra ce club historique, qui échoue depuis 2018 à faire son retour dans l’élite. Et quel sort sera réservé à l’Helvète de 27 ans.

À suivre, la troisième et dernière partie, sur les perspectives mercato du MHSC outre Rhin.

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