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·29 janvier 2023

đŸ—Łïž « Romeyer et CaĂŻazzo ? Ils n'aiment que parader. Pas le club.»

Image de l'article :đŸ—Łïž « Romeyer et CaĂŻazzo ? Ils n'aiment que parader. Pas le club.»

Jean-François Larios a livrĂ© une interview passionnante dans le journal L’Equipe hier. Il revient sur son passage dans le forez et n’épargne pas les prĂ©sidents actuels de l’ASSE. Extraits.

"Le plus sympa cÎtoyé ?

Johnny Rep. On a passĂ© une annĂ©e extraordinaire ensemble, Ă  Bastia (1977-1978). On partait en forĂȘt se mettre dans la gueule, car les sĂ©ances physiques de (Pierre) Cahuzac (entraĂźneur) ne nous suffisaient pas. Et puis, on sortait. En plus d'ĂȘtre sympa, Johnny Ă©tait un attaquant vĂ©loce, rapide et intelligent. Il a gagnĂ© deux Coupes des clubs champions europĂ©ens avec l'Ajax Amsterdam Ă  20 ans et jouĂ© deux finales de Coupe du monde (en 1974 et 1978).


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Mon meilleur souvenir ? Le sacre, en 1981. Cela faisait cinq ans que Saint-Étienne courait aprĂšs un dixiĂšme titre de champion de France. OpĂ©rĂ© d'une pubalgie, j'ai ratĂ© le dernier match. Roby (Robert Herbin, entraĂźneur) me tĂ©lĂ©phone et me dit : "Ce titre, c'est toi, mon grand."

Votre rituel de veille de match ? À Saint-Étienne, je prenais toujours une chambre prĂšs de la sortie de secours, au Novotel d'AndrĂ©zieux-BouthĂ©on. Comme ça, je pouvais sortir passer la nuit chez une fille et revenir Ă  6 h du mat.

Votre plus grande vexation ?

Cela remonte Ă  2013. Je me trouvais au plus mal physiquement quand Roland Romeyer (prĂ©sident du directoire de l'ASSE) me tĂ©lĂ©phone. Il m'invite Ă  la finale de la Coupe de la Ligue (1-0 devant Rennes). Je suis trop content d'assister au grand retour des Verts en finale. J'aime Saint-Étienne, oĂč j'ai Ă©tĂ© formĂ© et portĂ© le brassard de capitaine. Mais il me rappelle pour me dire qu'il n'a pas assez de places et que je ne suis plus invitĂ©. Vous n'auriez pas Ă©tĂ© vexĂ©, vous ? Moi, cela m'a fait mal.

Mais comme ton coeur possÚde beaucoup de parois de protection et que tu ne peux pas vivre avec le mal au coeur, à un moment, tu ne ressens plus de déception. Romeyer a mis le club à la rue, pendant que l'autre (Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance) se balade à Dubaï. Ils n'aiment que parader. Pas le club. La derniÚre fois que j'ai parlé à Romeyer, c'est pour le décÚs de Gérard Farison (le 8 septembre 2021). Je lui ai dit : "Je ne viendrai pas à l'enterrement. Rends-lui un bel hommage."

L'entraĂźneur que vous avez le plus apprĂ©ciĂ© ? "Roby" (Robert Herbin), le seul intelligent et pas un incapable. Il y en avait plein, Ă  l'Ă©poque. Prenez, Jean-AndrĂ© SĂ©rafin : si Maradona avait signĂ© Ă  Nice, il l'aurait fait jouer arriĂšre gauche. Pareil pour Pierre Mosca. À croire que c'Ă©tait jouissif pour lui de laisser croupir un mec comme moi sur le banc, Ă  Montpellier."

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