Romain Revelli (USL Dunkerque) : « Aller chercher une finale à Quevilly » | OneFootball

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·5 mai 2022

Romain Revelli (USL Dunkerque) : « Aller chercher une finale à Quevilly »

Image de l'article :Romain Revelli (USL Dunkerque) : « Aller chercher une finale à Quevilly »

Encaissant sa 21e défaite de la saison à Auxerre, l’USL Dunkerque est très proche de la relégation. Romain Revelli veut absolument gagner contre Guingamp pour s’offrir une finale pour les barrages à Quevilly. Toutefois, les Maritimes seront officiellement relégués en National s’ils ne prennent pas les trois points, ou que Quevilly remporte au moins un point à Caen. Entretien.

Romain, comment avez-vous vécu la victoire de Rodez contre Toulouse qui est un peu un coup de Trafalgar ?

Je me doutais qu’ils pouvaient gagner. Je ne l’ai pas forcément bien pris parce que ce n’est pas bon pour nous. Maintenant, j’ai passé un message fort aux joueurs dès le lendemain. Je leur ai expliqué mon état d’esprit et que s’il y avait des garçons que ce résultat faisait lâcher, il fallait me le dire tout de suite pour pas que je ne les mette sur le terrain. L’état d’esprit est simple : il faut gagner et voir le résultat de Quevilly. Avec Rodez, il y a un problème de différence de buts qui est conséquent pour Rodez. On doit aller chercher une finale à Quevilly. Dans mon cas, il fallait rebondir sur le match d’Auxerre assez fermement. J’étais content de l’état d’esprit, mais mécontent de l’efficacité. On l’a travaillé cette semaine, encore et encore. On a travaillé devant le but en mettant de la concentration. Quand tu scores la semaine, tu scores le week-end.


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Ce groupe est adorable, mais il n’a pas de caractère, même dans l’entraînement. Il faut toujours être derrière eux. On a travaillé aussi la tenue du ballon. À Auxerre, on doit être capable de mieux tenir le ballon sur la largeur. Il y a des moments où on le rend trop vite. Enfin, on a travaillé dans la qualité des coups de pieds arrêtés. On a beaucoup et ça porte nos frappeurs et pas nos combinaisons. Je ne me suis attaché qu’à ça pour gagner le match. Il faut l’attaquer comme on a fait lors des derniers matches, mais il faut marquer dans les temps forts. Si tu commences bien et que tu as la chance de mener 1 ou 2-0, tu les calmes un peu les adversaires qui n’ont plus rien à jouer. Comme on ne calme jamais personne, ils continuent de jouer. Contre Auxerre, on manque quatre face-à-face et c’est contre productif. Il n’y a pas de question à se poser.

Il faut à tout prix gagner. C’est une chance de jouer Guingamp pendant que Quevilly joue Caen. On voit qu’ils sont aussi malades que nous. Ils ont pris des buts alors qu’ils étaient presque maintenus. Je veux que personne ne regarde le résultat et personne ne lâche pour le dernier match à domicile. Après, il y aura peut-être des barrages, mais on se doit de la gagner pour nous donner toutes les chances. Je veux que personne du club et du banc ne me donne le résultat. Je veux être concentré. Tout peut se passer dans un match. On peut prendre un carton rouge et un but dès le début. Qu’est-ce qu’on va faire ? On va lâcher ? Non, ce n’est pas mon état d’esprit. Malgré nos difficultés, on joue ça à fond.

Vous parlez des coups de pied arrêtés, c’est un exercice qui vous a fait défaut cette saison…

De toute façon, l’efficacité offensive nous fait défaut. On a pris des buts, certes beaucoup, mais pas tant que ça pour une équipe de bas de tableau. Il y a des équipes qui sont à 60 voire plus de buts encaissés. On est à 46 buts comme cinq ou six équipes devant nous. Par contre, ça fait deux ans que Dunkerque est la plus mauvaise attaque. Je trouve ça dur. Cette année, on a eu beaucoup de situations. J’ai analysé les buts marqués, on n’a que deux buts sur corner et deux penalties. C’est pitoyable. Par contre, ce n’est pas comme si on n’avait pas beaucoup de corner ou de coup franc. C’est ça qui me frustre. Nous, il nous faut tout pour marquer un but. J’aimerais des fois qu’il y ait des ballons un peu direct.

Aujourd’hui, là où je ne pensais pas que ça allait être aussi dur pour nous, c’est l’exigence. On a des joueurs moyens qu’il faut mettre à l’entraînement quand on fait des coups de pieds arrêtés. Ça nous poursuit sur les deniers matches. Je ne parle même pas de toute la saison. Si on avait fait un nul à Auxerre qui aurait été mérité au vu des situations et le nombre de situations contre Amiens, rien que ça, ça fait quatre points. Et je ne parle même pas de tout ce qu’on peut parler avant. C’est vraiment le manque de caractère sur l’aspect offensif qu’ils devront mettre ce week-end. On va encore essayer de faire une grosse entame. Je le promets à tout le monde. Quoi qu’il arrive, il ne faut pas lâcher et se donner toutes les chances.

Il manquait pas mal de monde à Auxerre, avez-vous des retours ?

Je pense qu’on aura à peu près le même groupe. On aura Dimitri Boudaud peut-être qui va revenir et qui va amener de la fraîcheur. Après, on aura Abeddou, mais qui est un peu loin. Il a repris. Samuel Yohou s’entraîne. Est-ce qu’il peut être dans le groupe ? Peut-être, mais ça sera juste. On le prépare dans le cadre des barrages. Comme c’est une épaule, tu peux t’entraîner. Il est bien, mais pas à 100 %. Tchokounté et Iron Gomis, ça traîne. Quand je vois nos adversaires, ils jouent toujours avec la même équipe, et nous, on a beaucoup trop d’absents dans le sprint final. Cette équipe de jeunes qu’on a mis en place contre Amiens et Auxerre, je crois en elle. Elle amène autre chose, un peu plus dans l’insouciance. Je trouve qu’on a fait un peu plus de course vers l’avant. Dans des matches à enjeu, il ne faut pas trop rester dans l’émotion, comme on aura ce week-end. Il faut rester froid et j’aime bien avoir des joueurs matures sur le terrain pour ça.

Source : USL Dunkerque

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