Romain Molina : “Une ligne attire l’attention à Bordeaux, c’est la situation nette à l’issue de la saison 2022-2023 : -30 millions d’euros” | OneFootball

« Avant les transferts et les ventes de joueurs, les clubs professionnels du football français, Ligue 1 et Ligue 2, ont perdu en réalité plus de 1 milliard d’euros. Les 44 clubs pros. En un an […] Les chiffres, on les interprète un peu comme on veut. La DNCG va mettre en avant qu’il y a plusieurs clubs qui ont un bénéfice en fin d’exercice. Moi, je vais surtout mettre en avant qu’en fait, il n’y en a pas vraiment. Parce que ce bénéfice est hérité soit d’un abandon de créance, un résultat dit exceptionnel – comme à Bordeaux – soit de ventes massives de joueurs ».

« Je ne résiste pas à l’idée de faire un petit tour en Ligue 2. Là, on a quelques budgets équilibrés ou qui perdent de manière raisonnable comme Rodez, Annecy, Bastia, Pau… Puis, il y en a d’autres, comme Amiens, 13 millions avant transferts. Dijon, 12M€ de pertes pour descendre en National, Caen 9M€, Guingamp 6M€, Metz 17M€, Sochaux 17M€, le PFC 10M€, Nîmes 4.5M€. Puis, vous avez Bordeaux… 44 millions. Alors, heureusement qu’il y a eu des résultats exceptionnels, des abandons de créances, et beaucoup de ventes de joueurs… Une ligne attire l’attention à Bordeaux, c’est la situation nette à l’issue de la saison 2022-2023 : -30 millions d’euros. Alors, il y a quelques clubs qui ont une situation nette négative : Valenciennes avant le rachat, Niort… Puis, il y en avait un autre, Lille, -11M€… Il n’y aurait pas un point commun entre Lille et Bordeaux ?! Au final, je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer, car le cas français, c’est un cas d’école. Ces pertes, vous les voyez à travers l’Europe et le monde ; Ce modèle économique totalement déraisonnable est aussi encouragé ».

À propos de Publisher