Romain Ferrier : “On a été formés là-dessus, du coup on est plus dans la précaution, dans la prévention, pour essayer de limiter les traumatismes” | OneFootball

“Si c’est une question que je me suis déjà posée ? Oui, oui on s’est posé ce type de questions depuis un petit moment. C’est vrai que chez les plus jeunes on commence à avoir des retours en fait. C’est comme toutes études, il faut que ça soit fait sur le temps. En effet, il y a eu quelques études qui sont sorties et qui ont révélé que ça pouvait avoir une incidence plus tard, notamment sur ce jeune public qui est en plein développement. Il faut être très précautionneux et faire attention. C’est ce qu’on met en place déjà dans l’idée éducative. On a reçu une formation par notre médecin référent au centre de formation, tous les éducateurs, sur ce qu’est une commotion cérébrale et ce qu’il faut faire. Comment la reconnaître et quoi faire. L’idée c’est qu’ensuite on puisse le retransmettre aux garçons. Malheureusement quand on l’a eu, il y en a eu une tragique qui est arrivée lors du match de Ligue 2, avec Alberth Elis. On a été formés là-dessus, du coup on est plus dans la précaution, dans la prévention, pour essayer de limiter les traumatismes. Il y a des têtes dans le football depuis toujours. Oui en Angleterre ils ont interdit aux moins de 12 ans. La fédé n’a rien interdit mais nous, on fait attention, notamment sur les jeunes catégories. Un impact, un contact en match, on ne pourra pas forcément l’éviter quoi qu’il arrive. Mais ce sont souvent des accidents. On en a vécu quelques-unes cette année au niveau de la formation, et c’est souvent un ballon dans la tête. Par exemple, un mercredi matin c’est arrivé. Il y a un garçon qui est arrêté une semaine juste par rapport à ça, en prévention.”

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