Rolland Courbis : “Quand j’entends dans certaines interviewes dire qu’on s’est inspiré de ma façon de communiquer des choses, ça me fait énormément plaisir” | OneFootball

« Les causeries, ça me parait être un moment très important. J’ai essayé de le faire comprendre à tous les gens que j’aime bien, car il y a une longue liste dont je suis très fier… Une liste de joueurs que j’ai eu la chance d’avoir sous ma responsabilité, qui sont devenus des entraineurs. Il y en a des bons, des moyens, mais… J’ai quand même cette fierté. Quand j’entends dans certaines interviewes dire qu’on s’est inspiré de ma façon de communiquer des choses, ça me fait énormément plaisir ».

« Souvent, j’ai l’impression qu’on néglige l’importance d’une causerie dans un avant match, et dans un après match avec en plus des matches tous les trois jours. Le métier d’entraineur, je le trouve encore plus difficile qu’avant. Cinq changements, c’est une bonne chose, mais tu as aussi plus de possibilités de te tromper… Mais une cause à la fin d’un match, quel que soit le résultat, ce n’est pas la même qu’avant le match… Tu as un match dans trois jours, tu as déjà le problème de faire les choix de l’équipe qui va démarrer, les changements en cours de matches, les blessés… Mais si j’ai un conseil à donner, même si je sais que les conseillers ne sont pas les payeurs, je pourrais dire aux entraineurs : réalisez que suivant la causerie que vous êtes en train de faire, vous êtes en train de construire soit une future victoire trois jours après, soit une future défaite. Quand je vois un entraineur qui casse en quatre ses joueurs… Fais-le sans que ça se sache, mais ne le fais pas à la télé… Il y a tes joueurs qui t’écoutent, mais aussi tes adversaires… ».

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