Rolland Courbis : « Il m’arrive d’avoir quelques accrochages dans le débat, en revanche, je n’ai pas de complexe de supériorité » | OneFootball

« Je suis allé à la radio pour un intérim et finalement, il s’est passé la même chose que dans ma carrière d’entraîneur. Lorsque j’étais joueur, tout le monde me disait que je finirais coach. Je répondais : « Non, je suis déjà à moitié taré, je ne vais pas faire ce métier de taré. » Finalement, le coaching provisoire (entamé à Toulon en octobre 1986) a duré trente ans… Idem, l’intérim comme consultant dure depuis vingt ans […] La Chaine L’Equipe ? J’ai accepté pour deux raisons. D’abord, je participe au talk de foot le plus regardé de la télé et j’en suis fier. Ensuite, je remplace Gervais Martel qui a été mon président à Lens (de juillet 2000 à février 2001) et que j’adore. C’est une double satisfaction. Je connais chaque chroniqueur, je suis un vieux de la vieille, je me sens à l’aise avec tout le monde et en plus, je préside (il sourit). Quand je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, et d’ailleurs on me taquine là-dessus, je dis souvent : « Je ne suis pas sûr d’avoir raison… mais je ne suis pas sûr d’avoir tort non plus. » Il m’arrive d’avoir quelques accrochages dans le débat, en revanche, je n’ai pas de complexe de supériorité. J’ai quelques défauts mais pas celui-là. Et j’ai une qualité : ne jamais critiquer sans donner une solution derrière, qu’elle soit bonne… ou pas ».

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