Rodez – Amiens SC : un match nul « encourageant » et « un pari réussi » pour Omar Daf, mais « rien de rassurant » pour la suite | OneFootball

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·25 février 2025

Rodez – Amiens SC : un match nul « encourageant » et « un pari réussi » pour Omar Daf, mais « rien de rassurant » pour la suite

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Reparti de Rodez avec un point bien heureux dans la besace, l’Amiens SC a recommencé à faire tourner le compteur grâce à des choix payants d’Omar Daf. Ce match nul reste-t-il pour autant rassurant alors qu’un sprint final de tous les dangers approche peu à peu ? Les polémistes de l’émission La Tribune Ici Picardie en ont débattu, lundi soir. Focus.

L’Amiens SC fait tourner le compteur sans briller

En ces temps de vache maigre du côté de l’Amiens SC, il faut parfois savoir se satisfaire de peu. Ainsi, à la question « Ce match nul à Rodez est-il encourageant ? », le plateau de La Tribune Ici Picardie tend plutôt vers l’affirmative. « C’est déjà encourageant de ne pas perdre. Une action, un but, c’est du réalisme et c’est encourageant. C’était l’essentiel de prendre un point sur ce match pour maintenir l’écart avec les poursuivants », estime Jean-Louis Croci, suivi par Romuald Lemaire : « Il fallait stopper cette série de défaites consécutives. Maintenant, tout n’a pas été parfait. On frise la correctionnelle à certains moments ».


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Si on est dans une projection pour les prochains matches, ce match n’a absolument rien de rassurant.

« J’ai fait le deuil du beau jeu et d’un maintien décroché haut la main, lance même Antoine Caux, comme pour appuyer sur l’importance comptable de ce point. Avec 30 points, il en faut encore neuf ou dix à aller chercher. Ce point du nul est inespéré. C’est encourageant dans le sens où même quand rien ne va, on arrive à prendre un point. » Toutefois, comme Pascal Manteau, « pas du tout rassuré » par le fond de jeu, tous sont bien conscients des limites encore affichées dans le contenu à Rodez.

« Si on est dans une projection pour les prochains matches, ce match n’a absolument rien de rassurant, étaye Romain Pechon. Hormis le point du nul sur une situation arrachée par Malick M’Baye, il n’y a rien. Amiens a souffert le martyre et s’en sort très bien. Comme le disait l’attaquant de Rodez Timothé Nkada, si on rejoue ce match dix fois, Rodez le gagne neuf fois. Pour moi, cette prestation s’inscrit dans la lignée de Grenoble et de Lorient, avec une équipe qui est là à se satisfaire de prendre un point à Rodez, une équipe qui joue sa survie, en ayant été dominée pendant 95% du match. Voilà où en est l’Amiens SC. »

Omar Daf inspiré malgré le manque de moyens

Le tout avec un effectif toujours plus limité et moins expérimenté, et une animation modifiée pour l’occasion. « Il fallait faire quelque chose vu le nombre de buts encaissés, acquiesce Romuald Lemaire. Il y a le système, mais c’est surtout l’animation qui compte. Omar Daf a tenté un coup, c’est un pari réussi. Les changements (avant le match) ont été bénéfiques avec l’incorporation des trois nouveaux. » Omar Daf s’en était en effet remis au jeune Yanis Rafii (19 ans) dès le coup d’envoi, au seul Malick M’Baye en sortie de banc – buteur cinq minutes après son entrée en jeu (1-1, 63′) – et à une défense de 19,6 ans de moyenne, avec le juvénile Abdelhamid Aït-Boudlal (18 ans), tout fraîchement arrivé.

Un « bricolage concluant » pour Jean-Louis Croci, avant que Bruno Paris ne rappelle que « ce n’est pas le bricolage de Daf mais celui de la direction (qui a vendu) nos défenseurs chevronnés. » C’est donc sans patron à chaque ligne, avec des solutions de repli parfois talenteuses mais surtout inexpérimentées, et un matelas sur la zone rouge qui s’amincit que l’Amiens SC espère décrocher son maintien. Prochaine étape samedi (14 heures) avec la réception de Metz, candidat à la montée. Rien que ça.

Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport

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