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·9 juillet 2024

Roberto De Zerbi (OM) : "On veut des joueurs qui ont conscience de la symbolique de jouer à Marseille"

Image de l'article :Roberto De Zerbi (OM) : "On veut des joueurs qui ont conscience de la symbolique de jouer à Marseille"

Roberto De Zerbi a été présenté devant la presse en tant que nouvel entraîneur de l’Olympique de Marseille.

Une présentation des plus attendues ! Ce mardi, l’Olympique de Marseille a effectivement organisé une conférence de presse afin de présenter son nouvel entraîneur aux journalistes présents à la Commanderie. Après avoir été intronisé par Pablo Longoria, Roberto De Zerbi s’est exprimé sans langue de bois sur son arrivée dans le Sud de la France. Entraîneur le plus prisé d’Europe ces derniers mois, l’Italien a surpris tout son monde en refusant des clubs tels que le Bayern Munich ou Manchester United afin de rallier un OM sans Coupe d’Europe.


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Son choix :

"Bonjour à tous (en français). Tout m’a motivé. Premièrement, le sérieux de Pablo et Medhi. L’OM, avec sa ville de Marseille, que j’ai découvert la saison dernière avec Brighton. Je l’avais déjà dit ici avant le match de Ligue Europa. J’avais parlé d’une discussion qui n’avait pas abouti avant que j’aille entraîner Brighton. Même si c’est mon travail, le football doit me transmettre de la passion et des émotions. Je suis né supporter, ensuite je suis devenu joueur puis entraîneur. J’espère qu’on pourra faire de belles choses ensemble et que les gens m’apprécieront comme personne en premier lieu et comme entraîneur."

Son style de jeu :

"Marcelo Bielsa est un très grand entraîneur, une personne que j'ai connu quand j'ai commencé et quand il entraînait Lille il m'a reçu pendant une semaine. Bielsa est un top entraîneur. L’un des meilleurs au monde. Je me définis comme un malade de football, qui le vit de manière exagérée. Le football c'est blanc ou noir pas gris. D'un point de vue footballistique, il faut jouer avec courage, s'amuser sur le terrain tout en sachant ce que l'on doit faire. On a beaucoup de talents dans cet effectif. Il faut que les joueurs aient conscience de ce qu'ils doivent faire et la manière dont ils abordent les choses que l'on fait."

Un style qui ne reflète pas sa nationalité :

"Je ne pense pas qu'il y ait un seul moyen de gagner et plein de facteurs doivent être pris en compte. Je suis Italien et l'Italie a une histoire avec les trophées en jouant en contre mais moi je pense autrement, mon éducation footballistique est différente. Il faut jouer avec passion et toujours mettre quelque chose en plus."

Le mercato :

"Pablo et Medhi ne m’ont pas promis des choses impossibles. On travaille beaucoup sur le mercato, on va beaucoup changer pendant le mercato parce qu'un entraîneur arrive avec ses envies et a ses exigences. Le club me soutient depuis le début. On veut une équipe forte avec une identité marquée sur le terrain. Ce sera ma responsabilité de donner une identité de jeu. On veut des joueurs qui ont conscience de la symbolique de jouer à Marseille. Je respecterais toujours la politique du club."

Giovanni Rossi :

"Quand on est coach c'est difficile et les journées ne finissent jamais car on a plein de choses à faire. J'aime parler avec les gens et tout contrôler. Giovanni va m'aider à faire le trait d'union avec le club. Je connais son importance surtout dans la première saison parce que ça crée quelque chose entre ce qu'on a fait dans le passé et dans le futur. C'est un grand professionnel et je n'ai aucun doute sur le fait qu'il puisse m'aider."

Mason Greenwood :

"Il n’a pas été recruté. Il n’est pas un joueur de l’OM donc je ne peux pas dire grand chose sur lui. C'est un champion, un joueur de niveau international. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, je ne me concentre pas sur la vie privée. Quand un joueur signe au club, je le considère comme mon enfant. Même si je lui tire l’oreille en privé, je le défendrais toujours publiquement. Mes joueurs sont comme mes fils."

Quel OM dès la reprise ?

"Pour le caractère, je veux de la personnalité dès le premier match amical. Avoir un joueur aujourd’hui, ce n’est pas pareil que de l'avoir le 20 août au niveau technico-tactique. Je ne cherche pas d'excuses mais moi je veux un projet sur deux ans, quatre ans et même dix ans dans un club. Je veux faire un projet sur le long terme, je veux remettre l'OM à la place qu'il mérite. Je ne pense jamais au contrat lorsque j’arrive dans un club. Je veux remettre l’OM au sommet et lutter pour les titres."

L’OM privé d’Europe :

"Je suis triste c'est dommage car j'aurais voulu pouvoir jouer le jeudi. Le mardi ou mercredi c'était encore mieux mais le jeudi c’était déjà bien. On va jouer un match par semaine. J'aurais préféré jouer l'Europe aussi pour les joueurs que l'on essaye de recruter. Mais cela nous aidera de ne jouer qu’un match par semaine."

Les Minots :

"Évidemment qu’on aura besoin des jeunes. Je suis habitué à donner du temps de jeu aux joueurs. Ce n'est pas un problème pour moi de lancer des jeunes s'ils ont le talent suffisant. On pousse trop souvent à lancer les jeunes et à écarter les vétérans. Je n'hésiterais pas à lancer des jeunes et à faire jouer les vétérans qui le méritent. Les meilleurs joueront."

Son départ de Premier League :

"Je remercie encore mon ancien club de Brighton avec qui je suis resté proche. Si je suis ici c'est parce que j'ai réussi là-bas. Mais je travaille là où je me lève avec de l'envie chaque matin. L'OM est un gros club en reconstruction et les gens qui m'ont appelé m'ont convaincu de venir ici. Je ne fais pas de distinction entre les championnats, c'est l'envie et la motivation qui me poussent."

Terminer européen à la fin de la saison :

"À la fin du mercato, je répondrais en toute honnêteté. Aujourd’hui, ce n’est pas possible car on n'a pas l'équipe définitive. Mon premier objectif, comme dans tous mes clubs, c'est de rendre fiers les gens qui viennent nous voir au stade. En tant que supporter, je voulais pouvoir m'identifier aux joueurs sur le terrain. Et ça c'était déjà le cas à Foggia, Sassuolo et Brighton."

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