Revue de presse (spéciale So Foot Club) #2 – QSI et la C1 : retour en 7 déclarations | OneFootball

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·15 mai 2022

Revue de presse (spéciale So Foot Club) #2 – QSI et la C1 : retour en 7 déclarations

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Alors que nous avons lancé la rubrique, revue de presse, c’est au tour d’une édition spéciale, en 4 parties, consacré au grand dossier de So Foot Club, sur le Paris Saint-Germain. Dans cette seconde partie, le magazine s’attaque au grand « tabou » au PSG : la Ligue des Champions. Entre joies et désespoirs, le PSG a tout de même gravi les échelons depuis 2011. Le PSG est ainsi passé au crible sur la compétition la plus importante des décideurs qataris.

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Partons d’un postulat, le PSG a énormément progressé sur la scène européenne depuis l’arrivée des Qataris en 2011. Pour preuve, cette petite infographie réalisée pour So Foot Club qui montre que le PSG n’avait pas souvent performé en Ligue des Champions avant QSI. Le PSG a pourtant remporté une Coupe d’Europe, c’était la Coupe des vainqueurs de Coupe en 1996, une éternité et décidément pas une compétition du même calibre que la reine des compétitions.


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Domi, Leonardo, Douchez : retour en 7 déclas sur les forces et faiblesse du PSG en C1

Une équipe faite pour la Ligue des Champions et non pour les compétitions domestiques ? C’est en tout cas ce qu’assurait Leonardo en 2013 avant le premier titre national de QSI. Le PSG a souvent été accusé d’être moins concentré en championnat, se réservant pour la Ligue des Champions. Les multiples titres en Coupes Nationales et les 8 titres de Champions de France en 11 ans prouvent le contraire.

Mais c’est vrai que l’arrivée de QSI a excité les supporters et les médias, en vue d’une victoire dans la reine des compétitions. De plus, les dirigeants parisiens ont dû « vendre » le projet aux joueurs qu’ils désiraient. Cela ne se serait pas fait pour bon nombre de joueurs si le club n’avait pas affiché ses ambitions claires pour la C1.

Les joueurs, choisissent-ils les compétitions et la manière dont ils s’y investissent ? La réponse est non pour Nicolas Douchez qui rappelle qu’un titre est un titre et que les joueurs ont toujours savouré chaque victoire. Bien sûr, le Graal n’a pas été atteint, mais il ne faut pas minimiser le reste. Les Coupes de France, de le Ligue et le Trophée des Champion restent des belles compétitions à gagner. La Ligue 1 de son côté représente la régularité et le travail quotidien.

Sans Ligue 1, pas de Ligue des Champions. On a trop reproché aux joueurs de ne penser qu’à l’Europe. Mais si on regarde les faits, le club parisien a fait ce qu’il fallait en France et si les gens ne sont pas convaincus, il n’y a qu’à demander aux autres clubs de l’élite, si jouer face au PSG en France était une partie de plaisir ces 11 dernières années. 28 titres en 11 ans, 6 Coupes de France, 6 Coupes de la Ligue, 8 Trophées des Champions et 8 Ligue 1, voilà qui nous classe un club et aussi une période.

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Mais le PSG n’y arrive pas vraiment en Europe. Au total, une finale de Ligue des Champions, une demi-finale, quatre quarts de finale et quatre huitièmes de finale. Alors les plus généreux diront que 2020 et 2021 sont les deux années fastes du PSG, mais ce serait faire un petit raccourci. Au total, le PSG comptabilise des sévères désillusions qui sont inhérentes à la progression d’un club.

2016 dans une moindre mesure, mais surtout la remontada de 2017, le match sans, contre le Real Madrid en 2018 et la nouvelle remontée contre l’équipe B de Manchester United au Parc des Princes, on tient là, quatre événements majeurs qui auraient dû faire franchir un palier au PSG. Mais cette saison, le PSG a affiché les mêmes stigmates, preuve que tous les traumas sont encore là et qu’ils n’ont pas apportée cette expérience nécessaire pour changer réellement de dimension.

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Le PSG est comparé par Didier Domi à un élève au talent certain, mais chez qui le travail n’est pas la priorité. Or, dans le football, les deux vont de pair. Regardez Hatem Ben Arfa, il est logiquement considéré comme l’un des footballeurs les plus talentueux de ces 15 dernières années, pourtant sa carrière est assez médiocre. Le travail, la remise en question sont importants.

Le PSG ne sait pas se faire mal, et logiquement se fait punir quand l’autre équipe en face en veut plus. Mais dans les qualités intrinsèques, Domi a raison. Paris est capable de tout, comme atomiser le FC Barcelone 4-0, empêcher le Real Madrid de tirer au but ou même de résister à la furia du Bayern Munich. Mais au final, ils ne confirment pas ou peu.

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Mais une chose est sûre, au moment des tirages au sort, le PSG est toujours l’épouvantail. Les adversaires ne veulent pas jouer Paris, parce qu’ils savent que les joueurs du PSG sont capables de tout. C’est un club jeune qui compte en Europe, n’en déplaise à nos médias français qui prêchent plus contre le club que l’inverse.

Le monde a la mémoire courte et le PSG n’échappe pas à cette règle-là. Un jour porté en héros, le lendemain qualifié de zéro, la presse s’en donne à cœur joie. Mais au fond, le PSG est toujours là à la bataille en Ligue des Champions avec plus ou moins de réussite. Mais c’est tout de même 10 années de Coupe d’Europe, avec des mauvais moments, mais aussi des sacrés émotions.

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Comme Douchez le dit, il ne faut pas tout jeter, ce n’est pas correct. Il y a une évolution, mais pas encore une stabilisation de la performance. Le club grandit aussi avec son centre de formation, son stade apaisé, une équipe qui fait rêver le monde entier.

Ce serait injuste de réduire le PSG à son incapacité à gagner la Ligue des Champions. Mais le temps avance et il faut aussi savoir faire le dos rond et rebondir pour enfin corriger les problèmes qui polluent cette équipe.

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Par exemple, les joueurs du PSG sont parmi ceux qui courent le moins en Ligue des Champions. C’est un point primordial et il faut le corriger. Cela montre le travail qu’il reste à faire dans certains domaines. Domi, raconte ce que disait Xavi Hernandez quand Guardiola est arrivé et c’était basé sur l’idée de courir.

C’est la base, le mouvement, les courses et l’intensité. Après, avec le talent des joueurs, cela ne serait plus un problème. Le club sait vers quoi il doit se tourner pour progresser. À lui de mettre les bons éléments à la bonne place et quand le puzzle sera formé, nul doute que le PSG ne sera pas loin de son rêve : remporter la Ligue des Champions.

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