Revelli : "Avec Galtier ? C'était une super histoire" | OneFootball

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·5 juillet 2024

Revelli : "Avec Galtier ? C'était une super histoire"

Image de l'article :Revelli : "Avec Galtier ? C'était une super histoire"

L’ancien adjoint de Christophe Galtier à Saint-Étienne, Romain Revelli, a accordé une interview au média 13HeureFoot. Il y revient notamment sur sa vocation d'entraîneur et sa relation avec Christophe Galtier.

Le technicien revient sur le parcours qui l'a amené à devenir entraîneur de football. Un parcours forcément marqué par sa rencontre avec Christophe Galtier à Saint-Étienne, qui lui a donné sa chance sur le banc des professionnels : "L’âge que j’avais quand j’ai arrêté de jouer, environ 25 ans, explique un peu mon parcours. Je suis un privilégié. J’ai toujours été dans le football. Quand j’étais jeune, on habitait à Valence (j’ai joué à l’USJOA Valence) où travaillait mon père, et j’ai joué à haut niveau dans les catégories de jeunes. Mais je n’ai jamais pu passer pro. On m’a changé de poste, on m’a mis défenseur central où je manquais un peu de taille, bref, je suis parti jouer en seniors au Puy, pendant 5 ans. Je me suis éclaté là-bas, j’étais capitaine, et rapidement, je suis rentré au District de la Haute-Loire, pour un poste de conseiller technique, et là, j’ai basculé, j’ai retrouvé des choses que j’avais vécues quand j’étais stagiaire-pro ou aspirant. Au Puy, quand je jouais, j’entraînais déjà les moins de 15 ans Nationaux. J’avais passé mon BE1. J’ai fait un choix, que j’ai regretté au début car le foot me manquait, et finalement, j’ai fait cinq ans de plus en Haute-Loire à ce poste, au District. Je me suis lancé là-dedans, et ça m’a passionné. Le fait d’être conseiller technique, j’étais un peu mon propre patron, j’avais ce côté leader, comme sur le terrain, même si j’avais des directives de la Fédération à appliquer. Mais je pouvais lancer des projets, et ça me plaisait. Finalement, j’ai retrouvé le haut niveau quand Alain Blachon (c’est Alain Blachon qui l’avait détecté chez les jeunes et qui fut bien plus tard son adjoint à Cholet, Ndlr) a repris le centre de formation de Saint-Étienne en 2007 et m’a proposé de m’occuper des U17 Nationaux. Revenir en club m’intéressait, surtout que cela faisait 10 ans que j’étais en Haute-Loire. Je me suis révélé en tant qu’entraîneur-formateur, j’ai trouvé ma place, c’est comme ça que Christophe Galtier m’a remarqué."


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Cette relation avec Christophe Galtier lui a permis de franchir un nouveau palier dans sa carrière, une relation très forte qui s'est néanmoins un peu effritée avec les années  : "D’abord, il faut savoir que je suis un « petit » de Roland Romeyer, qui a été mon dirigeant quand j’ai fait mes débuts en équipe réserve de Saint-Étienne, en CFA. Roland voulait que je devienne le directeur du centre de formation. Christophe, qui était alors adjoint d’Alain Perrin, m’avait vu travailler, j’avais de bons résultats avec les U17, et c’est lui qui m’a fait monter d’un coup en équipe Une : ça a surpris tout le monde, parce que j’étais jeune, mais il a cru en moi. Et je me suis révélé à ce poste d’adjoint. Avec Christophe, on était comme des frères : si je partais dans le sud en vacances sans m’arrêter chez lui à Cassis, il était en colère ! Il m’a énormément apporté, j’ai beaucoup appris à ses côtés. J’ai de la reconnaissance pour lui. Il m’a appris sur le management des joueurs, sur les relations avec les dirigeants, l’anticipation, il me faisait confiance pour le côté technique, tactique et méthodologique, ce qui m’allait bien car je suis un puriste du football. On se complétait bien. On a passé 5 ans ensemble. Après, c’est vrai qu’au bout de 5 ans, c’était la fin de l’histoire, je venais de passer mon BEPF, j’étais un peu usé, l’examen me demandait beaucoup de travail aussi, et on s’est séparés un peu sur des broutilles. On s’est revus, on s’appelle deux ou trois fois par an. Par exemple, quand j’étais à Villefranche, il m’a envoyé un jeune à l’essai. Mais Christophe a pris une telle dimension depuis ! Encore aujourd’hui, des gens me disent, « Mais pourquoi tu ne retravailles pas avec lui ? », or moi, dans ma logique, je suis devenu numéro 1, même en National 2. J’ai entraîné en Ligue 2, en National et en National 2. Surtout en National. Je veux garder ma ligne conductrice. J’aime trop ça. J’ai été formateur, adjoint, j’ai passé mes diplômes, maintenant voilà, avec Christophe, c’était une super histoire, il m’a beaucoup appris, mais c’est de l’histoire ancienne."

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