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Tribune Nantaise

·12 juin 2024

Rétro – Il y a 31 ans, Kombouaré crucifiait le FC Nantes Atlantique en finale de Coupe de France

Image de l'article :Rétro – Il y a 31 ans, Kombouaré crucifiait le FC Nantes Atlantique en finale de Coupe de France

C’était le 12 juin 1993. Dans un Parc des Princes rempli, le Paris Saint-Germain et le FC Nantes Atlantique se livraient à la finale de la 75e Coupe de France. Après avoir remporté le match aller en Ligue 1 sur le score de 3-0, les hommes de Jean-Claude Suaudeau avaient concédé une défaite à Paris au match retour (1-0). C’était donc une affiche alléchante entre le champion de France et un FC Nantes affichant de grandes ambitions pour le futur.

Le Kombo parfait pour Antoine

Ce qui devait s’annoncer comme un bras de fer a finalement tourné à la déroute pour les Nantais. Dès les premières minutes du match, le PSG, mené par un Laurent Fournier incisif, a exercé une pression constante sur la défense nantaise. Malgré les efforts du gardien David Marraud et du défenseur Zoran Vulic pour maintenir le cap, les assauts parisiens se sont multipliés sur les cages nantaises.


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Mais c’est au retour des vestiaires que la physionomie du match a changé, lorsque Laurent Fournier a été accroché dans la surface de réparation par Christian Karembeu, entraînant un penalty indiscutable pour le PSG. Karembeu a été expulsé pour son geste, laissant le champ libre à Antoine Kombouaré pour ouvrir le score sur penalty à la 46e minute.

La domination parisienne s’est poursuivie avec un second but signé par David Ginola sur coup-franc (55′), puis par Alain Roche de la tête sur un corner de Vincent Guérin (69′), mettant ainsi à l’abri le PSG d’une éventuelle remontée nantaise.

Malgré les tentatives désespérées des Canaris, la soirée a tourné au cauchemar avec les expulsions successives de Zoran Vulic (69′) et de Jean-Louis Lima (82′), laissant leur équipe terminer la rencontre à huit joueurs seulement. Le PSG, déterminé à maintenir son avantage, a continué à mettre la pression sur la défense adverse jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre.

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