Retour sur un après-midi réussi au Stade de la Mosson ! (images et vidéos) | OneFootball

Certains supporters avaient appelé au boycott de cet après-midi au Stade de la Mosson. Il n’a clairement pas été entendu. Si la victoire face au Stade Brestois a forcément aidé à convaincre, l’anniversaire d’un club, encore plus quand il fête un demi-siècle, ce n’est pas rien. Et au regard des tribunes, ce samedi 16 novembre synonyme de match de Gala entre les légendes de la Paillade et d’anciens internationaux français fût un succès pour le MHSC. Retour sur l’évènement.

Le début des festivités était prévu pour 13h. L’occasion était ainsi donnée au peuple Pailladin de se retrouver dans les coursives du stade pour profiter d’un sandwich, d’une pizza ou même d’empanadas. Au regard de la queue derrière chaque food-truck, les commerçants ont du y trouver leur compte quand les fans ont forcément apprécié l’initiative. La preuve qu’avec une communication soutenue et des idées similaires, il y a de quoi créer de l’engouement durant les avants-matchs. Il faut cependant préciser que l’horaire de ce match de Gala était adéquat pour se remplir la panse avant le coup d’envoi. Pour ceux qui ne sont pas habitués de la tribune Gévaudan, c’était aussi l’opportunité d’y découvrir les sympathiques fresques ou tags réalisés par le club. Une touche artistique apportant de la couleur à un stade vétuste et permettant ainsi de se sentir plus que jamais à la Mosson.

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A partir de 14h, les festivités dites sportives pouvaient enfin débuter. Impulsé par l’entrée sur la pelouse d’Albert Rust, l’ancien portier désigné comme le porte drapeau du jour, plus de 300 anciens joueurs et joueurs allaient défiler devant les différentes travées. Des travées, comme déjà annoncées, bien garnies. En effet, alors que seules l’Etang de Thau, Gevaudan ou Roussillon devaient ouvrir ses portes, Cévennes et Méditerranée se sont également jointes à la partie. Plusieurs milliers de Pailladins avaient ainsi répondu présents à l’appel. Un bel engouement pour un week-end de trêve internationale. De retour à notre défilé, il était l’heure pour chaque personne de s’identifier aux joueurs ayant marqué leur génération, quand certains s’extasiaient devant Lemoult, Nouzaret ou Passi, d’autres célébraient Mansaré ou Carrasso. Tout le monde en avait pour son argent ou presque, puisque rappelons le, l’évènement était offert aux abonnés et aux membres. Probablement logique mais malgré tout à saluer. A noter également la présence de Pablo Longoria, le dirigeant marseillais, dans les loges quand Elye Wahi a passé un bon bout de temps devant le tunnel d’entrée des joueurs. Au bon souvenir.

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Dans un même temps, les légendes du MHSC, emmenés par une majorité de Champions de France 2012, s’installaient sur le pré, en compagnie des joueurs du CIF pour débuter leur échauffement. Il était alors possible de s’imaginer le onze de départ aligné par le duo Mézy/Girard et on constatait également que la détermination chez certains joueurs, à commencer par Tino Costa, dépassaient le cadre festif. Tout le monde de retour aux vestiaires pour enfiler le superbe maillot third, Pailladinho pouvaient commencer son cirque pour la surprise d’avant-match. Accompagné de militaires, la mascotte montpelliéraine, non sans être secoué, descendait du toit de la Mosson en rappel pour déposer le ballon du match. Laurent Nicollin accompagnait alors Fleury Di Nallo jusqu’au centre du terrain pour qu’il puisse donner un coup d’envoi fictif en compagnie de Laurent Blanc, capitaine lors de la victoire en Coupe de France, et Mapou Yanga-Mbiwa, capitaine lors du titre de Champion de France.

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On ne passera pas plus de temps sur la rencontre où, bien aidé par le cors arbitral, les Pailladins n’ont fait qu’une bouchée des anciens internationaux français. Si Robert Pirès avait pourtant marqué le premier but de la rencontre d’un superbe lob sur Laurent Pionnier, pourtant bien sorti en dehors de sa surface, le MHSC se mettait à dérouler derrière. Tino Costa, rayonnant techniquement, remettait son équipe dans le bon rail après un centre idéal de Yanga-Mbiwa. Les honnêtes hommes diront que ce dernier était au moins 4 mètres hors-jeu au départ de l’action, les fans héraultais eux avaient les yeux ailleurs. Quelques instants après, sur un joli centre de Marco Estrada, pas avare d’efforts malgré un physique dodu, trouvait la tête du nigérian préféré de votre nigérian préféré, John Utaka. Un but célébré avec force. Puis vint la 34ème minute où, suite à un corner, l’arbitre de la rencontre, sollicité par la VAR (!), se rapprocha du banc de touche héraultais. René Girard, comme un symbole au regard de son amitié historique avec le corps arbitral, dégaine un téléphone portable et une vidéo. L’arbitre central est sûr de lui, il indique le point de pénalty. Pailladinho enfile son plus beau maillot, rentre en jeu, et tire… à 5 mètres des cages. Un divertissement à bas coup qui aura amusé l’assemblée. Plusieurs minutes après, la pause pouvait être sifflée avec un score de 2 buts à 1 pour les rouges.

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A la mi-temps, les voisins habituels de tribune échangent sur les performances des historiques, non sans moquer le poids de certains, et sur les souvenirs qu’ils génèrent. Des voisins plus anciens pointent aussi le bout de leur nez. Le moment est convivial. Et sans la traditionnelle boule au ventre du championnat, il est forcément encore plus plaisant. A noter l’affluence des buvettes bien gérée mais soyons honnêtes, la température n’était pas adéquate à consommer une bière. Quoique. Les supporters avaient en tout cas un large sourire, la preuve d’un après-midi plus que réussi.

Le turnover de l’effectif Pailladin, déjà commencé au tiers du match, se prolonge à la reprise et le duo Girard/Mézy prend forcément plaisir à lancer d’autres historiques dans l’évènement. On en oubliera peut-être certains mais plus d’une vingtaine de Pailladins se sont succédés sur la pelouse (Pionnier, Jourdren, Yanga-Mbiwa, Barbosa, Hilton, Blanc, El-Kaoutari, Bédimo, Pitau, Marveaux, Estrada, Saihi, Costa, Utaka, Camara, Dernis, Lacombe Mounier, Robert, Bakayoko, Montano, Kabze, Lattaf, Mirabel…). Inutile de préciser que l’entrée en jeu de Souleymane Camara a forcément été saluée.

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Sur cette deuxième période, le MHSC va enfiler les pions avec des buteurs aux noms sympathiques. D’abord Souleymane Camara sur un superbe face-à-face avec Stéphane Porato. Puis Hasan Kabze après une superbe combinaison dans la surface notamment avec Jamel Saihi. Le turc concluait l’occasion d’un petit piqué. Et enfin Victor Hugo Montano sur une frappe pleine lucarne sur un nouveau face-à-face, donnant ainsi l’occasion à la Butte Paillade d’entonner son chant mémorable, « Montano, Montano, le buteur de la Paillade, c’est Montano. » Cependant, c’est bien la 74ème minute qui, comme à son habitude mais encore plus cette fois, a rempli d’émotions un stade. Exceptionnellement, à l’occasion de ce match de Gala, l’arbitre a stoppé le match offrant ainsi aux fans dans les travées mais également aux 22 acteurs et aux bancs de touche d’honorer la mémoire de Louis Nicollin, fondateur d’un club mythique. Sur les images de Laurent Nicollin, sans surprise, le président du MHSC est apparu ému plus que jamais. Une communion qui restera dans les têtes des présents. Pour la déconne, Geoffrey Jourdren prendra part à la partie à la 85ème minute, à la place de Vitorino Hilton largement ovationné, en tant qu’arrière gauche.

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Le match arrivait, quelques secondes avant la 90ème minutes, à son terme. Les joueurs pouvaient alors effectuer un tour de terrain bien mérité. Face à la Butte, ils étaient longuement ovationné. Victor Hugo Montano, comme à la bonne époque, ne pouvait pas s’empêcher d’entonner le traditionnel « Ici c’est la Paillade. » Car si les 60 ans, on l’espère, se fêteront au Stade Louis Nicollin, peu importe la géolocalisation, ici, ce sera toujours la Paillade !

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Merci au MHSC pour ce très bon après-midi. Place aux Verts et au déplacement dans le chaudron, il n’est à présent plus du tout concevable de voir notre blason rejoindre la Ligue 2 en fin d’année. Notre histoire est bien trop belle.