Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers | OneFootball

Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers | OneFootball

Icon: God Save The Foot

God Save The Foot

·24 novembre 2020

Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Malgré la déroute à Liverpool dimanche (0-3), Leicester reste 4ème à l’issue d’un début de saison à réaction. Grâce notamment à un Brendan Rodgers pragmatique et à un mercato réussi, les Foxes ont décelé les solutions pour se relever d’un restart catastrophique en juillet. Sur quels préceptes s’appuie Leicester depuis le début de saison ? Quelles sont ses forces et ses faiblesses, mises largement en évidence à Anfield ? Décryptage.

Qu’elle semble loin la dépression estivale des Foxes. Le 26 juillet dernier, aux alentours de 18h50, Leicester abandonnait définitivement ses rêves de Ligue des champions au terme d’une ultime défaite face à Manchester United. La quatrième en neuf rencontres depuis le restart.


Vidéos OneFootball


Près de 3 mois et demi plus tard, les pensionnaires du King Power Stadium se sont réinstallés dans le top 4 de Premier League, en battant notamment Manchester City et Arsenal. Ils trustent la première place de leur poule d’Europa League. Malgré de nombreuses blessures. Ils le doivent notamment aux ajustements tactiques de Brendan Rodgers. Comme lors de sa deuxième saison aux commandes de Liverpool, il s’adapte. Se réinvente. Il est moins réticent à laisser le ballon à l’adversaire. Le bloc a clairement reculé d’un cran.

Dans la lignée de ces dernières années, Leicester continue d’être une équipe redoutable en transitions rapides. Mais elle reste bien plus que cela sous l’égide du tacticien nord-irlandais. Dicter les schémas de passes adverses, étirer le bloc adverse, occuper les half-spaces, jouer entre les lignes, chercher la profondeur, combiner dans les petits espaces, presser intelligemment : voici les caractéristiques de Leicester version 2020-2021. Une équipe joueuse et rôdée, tout de même moins à réaction qu’elle n’a pu l’être par le passé, notamment lors du titre en 2016.

Loin d’être un hasard si Brendan Rodgers fut très attentif au football espagnol lors de sa formation. L’exploitation des espaces, les placements et déplacements de ses joueurs sont tout en haut de sa liste de priorités pour gagner un match. Et ça se voit.

Leicester et le circuit en U imposé à ses adversaires

Le schéma le plus utilisé par l’ancien coach de Liverpool (2012-2015) cette saison est le 3-4-3, modulable en 5-4-1 en phase défensive. Son objectif est clair : couper les lignes de passes dans le cœur du jeu, en amenant de la densité. La pression n’est mise qu’à certains moments précis sur les défenseurs centraux adverses, libres la plupart du temps pour relancer. Leicester préfère concentrer ses forces et ses efforts sur les principales sources de dangers : les milieux adverses.

La sentinelle est bloquée dans ses choix, presque sevrée de ballons car surveillée de très près. Peu de solutions s’offrent à elle. Lorsque Leicester affronte une équipe du haut de tableau ou du moins dont la nature est de garder le ballon, comme le Leeds de Marcelo Bielsa, Jamie Vardy joue généralement ce rôle de cadreur, à la limite du marquage individuel sur l’initiateur du jeu adverse. Il a respecté cette mission notamment sur Rodri face à Manchester City et sur Mateusz Klich face aux Peacocks(en raison de l’absence de Kalvin Philips).

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Par leur positionnement, les joueurs de Leicester poussent leurs adversaires à jouer latéralement. Les centraux n’ayant pas de solutions dans l’axe, trouvent leur latéraux. Ces derniers centrent si la situation le permet ou reviennent indéniablement en retrait sur la charnière. L’équipe adverse utilise alors le fameux, redouté et stérile circuit de passes en U. Le cœur du jeu est verrouillé. Malgré des évolutions dans son jeu sous Claude Puel et depuis février 2019 avec Brendan Rodgers, Leicester reste plus redoutable lorsqu’elle est dominée en terme de possession de balle. Son entraîneur l’a très bien compris. Et c’est en ce sens que l’on pourrait parler d’un retour aux sources pour les Foxes…

Half-spaces, profondeur et rapidité d’exécution

Une tendance assez nette se dégage ces deux derniers mois. Le coach des Foxes a clairement tiré les enseignements de la deuxième partie de la saison 2019-2020. Son équipe est moins protagoniste qu’elle n’a pu l’être sous ses ordres. Le club du centre de l’Angleterre est la 12ème équipe de Premier League qui garde le plus le ballon depuis le début de saison. 49,8% de possession en moyenne selon Whoscored. A titre de comparaison, Leicester occupait la 4ème place de ce classement à l’issue de la saison dernière avec…55,1% de possession. Attention, la 18ème place dans le domaine et les 44,7% de moyenne des champions de Claudio Ranieri restent à des années lumières. Mais les changements opérés en l’espace de quelques mois par Brendan Rodgers sont notables.

Principale explication, Leicester se projette très rapidement à la récupération du ballon. Avec des circuits de passes bien rodés. Un ensemble de mouvements crée de la profondeur dans le dos de la défense adverse. Lorsque les trois centraux ou le double pivot sont en possession de la balle, les pistons se rapprochent des lignes de touches. Le but étant d’écarter au maximum le bloc adverse. Les deux joueurs qui entourent l’attaquant dans le 3-4-3 (ou plutôt 3-4-2-1) exploitent alors les half-spaces. L’un vient chercher entre les lignes, souvent Barnes ou Maddison, et l’autre, généralement Praet ou Under, lance un appel en profondeur entre le central et le latéral. Un schéma répété et létal. Illustrations.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Les 105 mètres de la pelouse d’Elland Road parcourus en 4 passes et 10 secondes. Un magnifique résumé de la puissance des Foxes. Leur force réside dans la capacité à se projeter très vite vers l’avant. Et ils peuvent se targuer de pouvoir faire entrer James Maddison, intenable entre les lignes, et le très remuant Cenzig Under…

Maddison est un élément clef de l’effectif de Brendan Rodgers. Titulaire pour les trois matchs d’Europa League (3 victoires), il est entré 5 fois sur 9 en cours de jeu en Premier League. Un (titulaire) remplaçant de luxe. Il a cette capacité à proposer entre les lignes, à parfaitement s’orienter grâce à sa qualité de première touche. Et derrière forcément, il amène le danger. Par la passe par exemple pour Under face à Leeds. Ou par une frappe comme sur le but du 3-1 à l’Etihad Stadium face aux hommes de Pep Guardiola.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Ces deux occasions ont plusieurs points communs. D’abord, Leicester n’a eu besoin que de 4 passes dans les deux cas pour éliminer ses adversaires, Leeds et Arsenal. Les Foxes lâchent très vite le ballon, ne se contentant que d’une ou deux touches. Les half-spaces sont parfaitement exploités. Et notamment par Under, qui dans les deux cas lancent des appels dévastateurs. Tout semble calculé.

Le Turc, prêté avec option d’achat par l’AS Rome, fait des différences lorsqu’il entre en jeu. Son profil correspond aux qualités demandés par Brendan Rodgers. Il est dans la lignée des bons recrutements effectués par les Foxes ces dernières années. Avec lui, Timothy Castagne, excellent avant sa blessure, et Wesley Fofana, Leicester a complété un effectif déjà très qualitatif, dont le seul départ notable est celui de Ben Chilwell à Chelsea pour une cinquantaine de millions d’euros.

Barnes et Praet puis Maddison et Under qui entourent Vardy dans le 3-4-2-1 proposé par Brendan Rodgers, sont multifonctions. Ils demandent la balle entre les lignes aux pistons ou au double-pivot. Ils prennent la profondeur ou repiquent dans l’axe pour laisser la place aux pistons sur les côtés. Les Foxes se retrouvent régulièrement dans une situation où un piston centre avec au moins trois joueurs dans la surface adverse.

Tielemans pièce maîtresse

Lors des huit premières journées du championnat, 23 passes dans le jeu ont mené à un but pour Leicester. À titre de comparaison, Liverpool en compte 13, Arsenal et Manchester City 11. Et parmi ces 23 transmissions, 6 sortent des pieds de Youri Tielemans. Il est à l’origine des actions, dans l’avant ou l’avant avant dernière passe. Les schémas de passes varient :  milieu – piston – attaquant, piston – milieu – attaquant ou encore milieu –  ailier – attaquant. Mais la tendance nette qui se dégage, c’est l’omniprésence de Youri Tielemans dans ceux-ci. Grâce à un positionnement plus reculé cette saison.

“Cela lui permet de contrôler un peu plus le jeu, en se focalisant un peu moins sur le fait de marquer des buts. Dans la phase de préparation, il est tellement bon. Il comprend si bien son positionnement, il peut jouer des deux pieds et est tactiquement si bon pour quelqu’un qui de si jeune”, déclarait récemment son entraîneur en conférence de presse. Une des corrélations positives du recul du bloc équipe sur le terrain.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Ce graphique reflète toutes les qualités techniques de Youri Tielemans. Il réalise 18,48 passes vers l’avant toutes les 90 minutes depuis le début de saison. Kevin De Bruyne, dans un autre registre certes, en effectue 15,72 par match. Son nombre de « smart passes » (Passes créatives, qui brisent la ligne défensive adverse), s’élève lui à 2,20 par match. Ce chiffre fait de lui le troisième dans le domaine derrière De Bruyne et Bruno Fernandes (Pas sur le graphique). Ces statistiques témoignent de l’importance de l’international belge mais surtout de sa qualité de passe.

Et cette saison, Tielemans est épaulé par Nampalys Mendy dans le double-pivot des Foxes. À deux doigts de quitter Leicester cet été, il profite de la blessure de Wilfred Ndidi fin septembre.

“C’est un milieu de terrain défensif, il est tactiquement très bon, comprend le rôle et fait le sale boulot pour l’équipe. Chaque fois qu’il a joué auparavant, il a été associé avec Wilf (Ndidi), qui lui ressemble. Et ces deux joueurs ont besoin de quelqu’un de plus créatif à leurs côtés. En raison de la forme de Wilf, qui a été si constant depuis que je suis ici, cela a été très difficile pour Papy (Mendy) de jouer. Mais cela vous montre le mental du gars, à quel point il s’est entraîné, à quel point il a été concentré. Il n’a jamais perdu sa concentration et était toujours là si une opportunité se présentait et donnait le meilleur de lui-même. Il donne à l’équipe de la stabilité, son expérience, sa compréhension du football. Dans la façon dont nous travaillons, il joue un rôle crucial”, dit de lui Brendan Rodgers.

Et en plus de faire le “sale boulot” comme l’évoque l’entraîneur des Foxes, le Français montre des qualités techniques et notamment une capacité à s’extraire d’un pressing. Le pénalty obtenu par Vardy pour égaliser face à Manchester City en est l’illustration. Il se retourne et élimine simultanément De Bruyne et Fernandinho, pour lancer l’action dans le sens du jeu. Le futur retour de Ndidi pourrait causer des maux de tête à Rodgers.

LEICESTER OU LA FACULTÉ À PRESSER AU BON MOMENT

L’une des principales forces du Leicester de Brendan Rodgers est aussi la capacité de presser efficacement : au moment opportun et avec intensité. Elle est au pied du podium au nombre de pressions sur un adversaire ayant le ballon ou s’apprêtant à le recevoir. Les Foxes réalisent cette opération en moyenne 149 fois par match.

La consigne donnée à Kasper Schmeichel n’est pas forcément de relancer court. Leicester s’autorise des longs dégagements du danois pour organiser un pressing dans le camp adverse. Toute l’équipe est mobilisée. Exemple face à Manchester City.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Symbole de l’agressivité et de l’intensité mise par Leicester sur ses phases de pressing, elle est l’équipe qui a pris le plus de cartons jaunes depuis le début de la saison (21). Elle a cette capacité à faire mal à l’adversaire par des courses à très haute intensité, pouvant entraîner des fautes. Si le pressing échoue sur quelques secondes, l’équipe se replie et retrouve son 5-4-1.

Vardy créateur d’espaces

Comment ne pas évoquer plus en longueur le rôle de l’éternel Jamie Vardy (33 ans) ? L’une des grandes réussites de Brendan Rodgers est l’épanouissement de son buteur. Avec Claude Puel à la tête de l’équipe, Jamie Vardy était esseulé à la pointe d’un 4-2-3-1 composé d’ailiers aux profils peu créatifs. Depuis l’arrivée de Brendan Rodgers en février 2019, “The Cannon” est comblé. Il est bien plus décisif pour son équipe.

Au sein du système le plus utilisé cette saison, le 3-4-3, il est épaulé généralement par Harvey Barnes, Praet et parfois Maddison puis Under en cours de jeu. Des joueurs qui le font briller et inversement. L’attaquant anglais leur crée des espaces par ses appels incessants.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Vardy est toujours autant un poison dans le dos des défenseurs. Eric Garcia en fait peut-être encore des cauchemars. Il appelle constamment dans la profondeur, libère les espaces et ouvre l’axe aux milieux offensifs. En plus des efforts défensifs dont il doit parfois faire preuve dans le 5-4-1 en position défensive. Il arrive également que les joueurs l’entourant se positionnent en point d’appui dans l’axe pendant qu’il aspire les défenseurs.

Les joueurs de côté, solutions face aux blocs bas

Et si Vardy se régale autant (8 buts en 9 matchs), c’est aussi grâce aux joueurs de côté. Leicester a cette capacité à combiner dans les petits espaces excentrés, notamment pour déstabiliser les blocs bas. Car oui, il faut trouver la solution face aux équipes de deuxième partie de tableau qui laissent généralement la possession du ballon.

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Castagne, blessé depuis la fin du mois d’octobre, réalisait d’ailleurs un excellent début de saison. Un autre retour à prévoir qui va faire beaucoup de bien aux Foxes pour la suite de la saison.

Une possession synonyme de danger

L’une des raisons pour lesquelles Rodgers a baissé d’un cran la hauteur la hauteur du bloc, c’est notamment parce que sa défense ne parvenait pas à gérer correctement l’espace dans son dos. Images à l’appuie face à West Ham (0-3).

Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers
Image de l'article :Retour aux sources pour Leicester et Brendan Rodgers

Cette lourde défaite face aux Hammers est aussi marquée par la blessure de Caglar Soyuncu. Wesley Fofana, arrivé en provenance de Saint-Étienne, le remplace au match suivant et n’est plus jamais sorti du 11 depuis. Il a cette capacité à défendre en avançant comme le fait le Turc, tout en gérant la profondeur dans son dos par ses qualités d’anticipation et de vitesse. Leur future association avec Christian Fuchs (ou Jonathan Evans) risque d’être très performante.

Le Français apporte aussi plus de sérénité dans le jeu aérien. Leicester a encaissé 6 buts sur phases arrêtées dont 4 avant son arrivée. Les buts pris sur un centre face à Burnley où Chris Wood mange Justin, ou la tête d’Antonio au second poteau lors de la déroute face à West Ham au King Power Stadium (0-3), doivent être soulignés aussi. Les Foxes ont clairement de grandes difficultés sur les ballons aériens, et ça ne date pas d’hier.

Mais avant l’arrivée de Fofana, les filets du performant Schmeichel avaient tremblé 9 fois en 5 parties. Depuis son intronisation dans le 11, ça a été le cas 6 fois en 8 matchs. 3 fois en 7 matchs avant le déplacement du week-end dernier à Anfield (0-3). Ce match a d’ailleurs mis en évidence les carences évoquées. 2 buts encaissés sur corner et un autre sur un centre. Sadio Mané a mis en évidence la marge de progression de Fofana, qui a aussi encore montré toute sa personnalité et sa capacité à se projeter vers l’avant.

Une surchauffe à prévoir comme la saison dernière ?

Pour toutes ces raisons et grâce aux ajustements de Rodgers, Leicester est là où il rêve d’être en fin de saison, au bout de presque un quart du championnat. Mais doit-on craindre un effondrement à terme ? Elle n’est n’est que la 16ème équipe de Premier League en nombre de tirs tentés avec 76. Seuls Sheffield (20eme de PL), Newcastle (15eme de PL), Burnley (17eme de PL) et Crystal Palace (11eme de PL) font pire ! A titre d’exemples, Liverpool caracole en tête dans le domaine avec 152 tirs depuis le début de saison, devant Leeds qui en compte 131. Huit autres équipes ont tiré 100 fois au moins : Manchester City, Aston Villa, Chelsea, Tottenham, Fulham, West Ham, Brighton et Manchester United.

Si on a tendance à voir le verre à moitié plein, on peut dire que les Foxes sont d’une redoutable efficacité, à l’image de Jamie Vardy : 1,11 but par match, deuxième meilleur ratio de Premier League derrière Calvert-Lewin. Il a tiré 11 fois cette saison pour…8 buts ! Leicester est d’ailleurs première en tirs cadrés avec 46,1%. Ses xG en Premier League (Expected goals) s’élèvent à 15 pour 17 buts depuis le début de la saison.

En revanche, les plus pessimistes imagineront un scénario catastrophe (Tout est relatif, Leicester a fini 5ème, le deuxième meilleur classement du club depuis 50 ans) comme celui de la saison dernière durant lequel l’équipe s’est écroulée. Mais comme nous avons pu le voir, Brendan Rodgers n’a-t-il pas tiré les enseignements de cet échec, avec en plus de nombreux blessés ?

Et l’histoire se répétait ? Le tacticien nord-irlandais s’était aussi adapté après sa première saison à Liverpool (7ème au classement final) et avait lutté toute l’année suivante pour le titre avant de terminé 2ème. Pour cette édition 2020-2021 du meilleur championnat au monde, espérons pour lui que ses rêves de Top 4 (Ou de titre ?) ne soient pas anéantis par une glissade…

À propos de Publisher