René Girard : “Ma chance est là aussi, c’est que j’ai croisé les personnes qui m’ont super bien orienté. De temps en temps, je pétais un peu les boulons, et ils m’ont remis un peu dans le droit chemin” | OneFootball

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·1 juillet 2024

René Girard : “Ma chance est là aussi, c’est que j’ai croisé les personnes qui m’ont super bien orienté. De temps en temps, je pétais un peu les boulons, et ils m’ont remis un peu dans le droit chemin”

Image de l'article :René Girard : “Ma chance est là aussi, c’est que j’ai croisé les personnes qui m’ont super bien orienté. De temps en temps, je pétais un peu les boulons, et ils m’ont remis un peu dans le droit chemin”

Dans l’excellent Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, René Girard, s’est remémoré comment était arrivée chez lui la passion du football.

« J’avais un papa footballeur, qui a joué au niveau Division d’Honneur, donc certainement qu’il y avait déjà des gênes qui trainaient par ci, par là. J’en ai récupérés quelques-uns. Ça a été peut-être aussi du fait que je sois un peu feignant au niveau des études… Je posais le cartable en arrivant, et j’allais jouer avec les copains après. On avait des quartiers, on s’organisait pour ça. Nous, on était les Villaneuves. J’habitais dans un quartier relativement neuf, on jouait contre les HLM, on se retrouvait comme ça. On dépierrait un terrain, on mettait trois poutres pour faire les buts… C’est venu comme ça, jusqu’à l’âge où je suis parti de mon patelin. On avait une très belle équipe de copains, on avait d’ailleurs gagné la Coupe Gard-Lozère qui avait son importance car le Nîmes Olympique régnait en vautour sur toutes les équipes de jeunes, dominait un peu tout le monde. C’était assez exemplaire de décrocher un titre face à eux. Et puis, j’ai tapé dans l’œil d’un personnage qui a été un grand joueur, Marcel Rouvière, qui était un attaquant dans les années 50. Il m’a demandé si je voulais essayer de faire quelque chose de pas trop mal. J’avais aussi un entraineur à Vauvert, qui avait loupé une carrière pour une blessure à un genou, et à qui je dois beaucoup. Je pense que ma chance est là aussi, c’est que j’ai croisé les personnes qui m’ont super bien orienté. De temps en temps, je pétais un peu les boulons, et ils m’ont remis un peu dans le droit chemin. Je crois que j’ai eu beaucoup de chance à ce niveau-là, de tomber sur des gens qui m’ont mis sur le droit chemin »

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