René Girard : “Être parti à Bordeaux m’a permis de m’épanouir et d’avoir une reconnaissance internationale” | OneFootball

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·10 juin 2024

René Girard : “Être parti à Bordeaux m’a permis de m’épanouir et d’avoir une reconnaissance internationale”

Image de l'article :René Girard : “Être parti à Bordeaux m’a permis de m’épanouir et d’avoir une reconnaissance internationale”

Pour Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de BordeauxRené Girard, est revenu sur le fait qu’il n’ait pas été retenu pour l’Euro 84. En a t-il parlé avec ses coéquipiers bordelais ?

« En 82, on devait être 6 ou 7 bordelais, c’était la période où on a eu une décennie pour nous. On a dominé le football français à partir de 80, avec des résultats européens, sur le plan international… C’est vrai que c’était difficile de ne pas en parler, donc on en a parlé un petit peu (avec les bordelais). Ce n’est pas de la jalousie, mais on est un peu frustré, parce que faire un championnat d’Europe, ce n’est pas une chose que l’on fait tous les jours ».

Pourtant, René Girard aurait pu apporter ses qualités, son impact, le fait d’être aboyeur, et bien sûr sa technique.


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« Je peux faire un petit exercice que je n’aime pas trop faire, le miroir qui renvoie un peu ce que j’étais. Je pense sincèrement que j’étais un joueur assez complet, en toute modestie. On m’a reproché aussi un peu de ne pas mâcher mes mots, ce que j’étais aussi dans la vie. Quand j’avais des choses à dire, je les disais, et ce n’était pas des choses qui plaisent particulièrement. Il y avait toujours ‘Girard, oui, mais…’. Je m’étais habitué à vivre avec ça, mais ça m’a peut-être fait louper quelques grandes compétitions, qu’on ne vit qu’une ou deux fois dans sa carrière. Mais bon, je frappais à la porte en 80, mais je n’étais pas un titulaire indiscutable. Être parti à Bordeaux m’a permis de m’épanouir et d’avoir une reconnaissance internationale, car on faisait l’Europe quasiment tous les ans, et ça me permettait aussi d’avoir un peu de recul par rapport aux décisions qui étaient prises. L’apport des bordelais me facilitait entre guillemets un petit peu l’entrée dans le club France. Ce qui m’a touché le plus, c’est de sortir complètement du groupe. J’avais la trentaine, j’étais encore bien, et le fait de le quitter… D’autant qu’en 82, malgré la déception, on avait une super équipe. Replonger deux ans après… Mais bon, c’était un choix de Michel Hidalgo, c’était comme ça, je n’avais pas grand-chose à dire (rires) ».

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