René Girard : “Avec ma femme, on se dit qu’on allait prendre un petit commerce. C’était une presse-jeux, loto… Un petit truc dans Nîmes” | OneFootball

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·23 juin 2024

René Girard : “Avec ma femme, on se dit qu’on allait prendre un petit commerce. C’était une presse-jeux, loto… Un petit truc dans Nîmes”

Image de l'article :René Girard : “Avec ma femme, on se dit qu’on allait prendre un petit commerce. C’était une presse-jeux, loto… Un petit truc dans Nîmes”

Pour Le Podcast des Légendes, l’ancien milieu de terrain des Girondins de BordeauxRené Girard, s’est remémoré son arrêt de carrière, et la suite qu’il a donné à celle-ci.

« J’arrête en 91, et derrière je prends le centre de formation, et je suis plutôt une sorte de directeur sportif, un conseiller du président. Il y avait encore Michel Mezy au club, et je me suis vite senti un peu inutile. Je suis allé voir le Président pour lui dire que ce n’était pas une situation qui me convenait parfaitement, et que j’aimerais faire autre chose. Alors, j’avais pris le centre de formation. Je suis resté deux ans au centre de formation, et puis les choses se sont gâtées. Et avec ma femme, on se dit qu’on allait prendre un petit commerce. C’était une presse-jeux, loto… Un petit truc dans Nîmes. C’était rigolo car quand les gens rentraient, ils me voyaient partout (rires). Je suis resté un an, et je savais que si j’avais une opportunité, je le vendrai de suite… C’était quelque chose qui se revendait facilement. En 94, je passe mes diplômes que j’obtiens. J’avais toujours la tête au football… Et j’ai un copain avec qui j’avais joué à Bordeaux, Joël Lopez, et il me dit qu’il a repris Pau, me demandant si ça m’intéresserait de venir entrainer. Je n’avais pas de proposition au-dessus, j’ai pris mes cliques et mes claques, on a vendu le loto-presse, et me voilà parti dans le Béarn, à Pau »

Il entraina donc Pau, puis Strasbourg.


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« Je passe un an et demi comme entraineur en National, c’était une expérience. Il y en a, il faut qu’ils fassent plus que les autres pour exister, et je fais partie de cette case. C’est comme ça, ça me fait travailler. Ça se passe moyennement avec le Président, donc je m’en vais, et voilà que Strasbourg est en difficulté, et le deal était de sauver le Racing. Ça s’est bien passé, il y avait des garçons comme Olivier Dacourt, Gérald Baticle… Je fais six mois, on se sauve, les choses se passent bien, et ce qui m’avait été plus ou moins promis… Je l’avais senti, à un mois de la fin du truc, que je ne poursuivrai pas. Mais cela reste pour moi une bonne mise en jambes au haut niveau. Ça a été quelque chose de super, même si cela s’est fini pour moi avec beaucoup de déception ».

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