« Remonter, mais pas en une fois » : à Dijon, le nouveau président se donne du temps pour viser la Ligue 2 | OneFootball

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·3 juillet 2024

« Remonter, mais pas en une fois » : à Dijon, le nouveau président se donne du temps pour viser la Ligue 2

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« Ce projet, je ne le fais pas pour gagner de l’argent, clairement » : au cours de sa conférence de presse de présentation, le nouveau président et propriétaire du Dijon FCO Pierre-Henri Deballon a directement annoncé la couleur ! L’entrepreneur originaire de Côte d’Or, co-dirigeant de la solution de billetterie Weezevent, a pris la suite d’Olivier Delcourt qui venait de passer 12 ans en charge de l’équipe de football cette semaine, à quelques jours de la reprise de l’entraînement. Quand d’autres ont pour projet de remonter aussi tôt que possible quitte à passer dans le rouge, le président espère avant tout redimensionner le DFCO à hauteur de ses maigres revenus en National pour lui permettre de travailler dans un environnement sain, sans pression de résultats dans l’immédiat.


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« Mon premier enjeu, c’est déjà que le club soit viable. Évidemment, l’objectif de Dijon comme de beaucoup d’autres clubs, c’est de remonter. Mais on ne sera pas les seuls à vouloir monter, parce que c’est une division qui est extrêmement difficile économiquement. Vous n’avez plus les droits TV, mais en même temps des charges élevées avec un staff, des infrastructures qui sont de très haut niveau. L’enjeu c’est de remonter, mais pas en une fois. Je ne voulais pas mettre le paquet sur une année et puis avoir la corde au cou dans un an, en me disant « on a recruté la meilleur équipe, les meilleurs joueurs, le meilleur coach »… parce qu’avec l’aléas sportif, on ne monte pas forcément. Je veux m’assurer que le club puisse rester à périmètre constant pendant au moins trois ans en National. »

« Je pense qu’il faut aussi être dans une dynamique de construction, donc que le choix de l’entraîneur va dans ce sens-là. Baptiste Ridira a passé huit ans à Saint-Pryvé/Saint-Hilaire, c’est un bâtisseur, quelqu’un qui a des valeurs très fortes et pour le faire venir on a dû batailler. Avec le fait que le président se soit battu pour le garder à tout prix… pour moi, ce sont des signes très forts. C’est cette logique que je veux apporter, avec des gens qui sont dans l’optique du temps long. Il arrive avec une vision très large de ce qu’est un club sportif, en tant qu’ancien manager. Il est jeune, vient d’un petit club et de décrocher le BEPF, je veux qu’on fasse venir des gens qui sont sur des dynamiques, qui sont sur des débuts de carrière, qui ont faim et qui ont prouvé, qui ont envie d’aller chercher le niveau au-dessus. »

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