Stade Rennais Online
·2 septembre 2024
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Chamboulé durant l'été, le groupe rennais n'a pas dégagé de confiance à Reims, ni par son fonds de jeu, ni par son caractère. La trêve sera l'occasion pour ce nouveau SRFC de (…)
Il y a deux semaines, le Stade rennais débutait sa saison en trombe par une démonstration face à Lyon, dans un 4-4-2 losange travaillé en préparation. Depuis, sept départs ont été enregistrés sur dix-huit au total, dont celui d’importance de Benjamin Bourigeaud, et le visage montré au Roazhon Park par l’équipe de Julien Stéphan à la mi-août n’a pas grand chose à voir avec celui de la rentrée de septembre.
À Strasbourg ce SRFC avait montré ses limites en terme d’intensité, et d’impact physique au duel. À Reims, il a montré ses faiblesses dans la construction du jeu, amorphe au moment de créer, encore friable lorsqu’il a fallu défendre sur coup de pied arrêté. Les travers vus à Strasbourg étaient les mêmes que ceux du passé, de la fébrilité au duel en passant par les erreurs de la charnière et l’absence de réaction une fois mené au score, et les mêmes que ceux aperçus à Reims, avec une petite nouveauté.
En champagne, Rennes a manqué de pétillant, et a quelque peu renié son football des dernières années. Loin du SRFC de 2021 de Julien Stéphan, qui baladait la bulle autour de la défense adverse sans trouver l’ouverture, encore plus loin du millésime 2022 de Bruno Genesio, ce Rennes bouchonné a semblé embêté avec le ballon, sans pour autant être performant lorsqu’il ne l’avait pas.
Au lendemain d’un mercato massif bouclé sur le gong, l’incertitude est logique quant au football que pourra produire cette équipe presque entièrement renouvelée. Mais si l’équipe a « montré trois visages » hier contre Reims selon Julien Stéphan, cela a aussi été le cas sur ses trois premiers matchs, avec deux systèmes testés et des changements dans chaque onze de départ. Avec désormais un effectif clair, il s’agit de vite trouver des repères pour une équipe qui en semble pour l’heure démunie.