Reims : quel avenir pour Nakamura et Ito ? Caillot a fait son choix | OneFootball

Le Stade de Reims, fraîchement relégué en Ligue 2, se réorganise en profondeur pour viser une remontée immédiate.

La Ligue 2 n’était pas prévue au programme. Mais après une saison 2024-2025 ratée, le Stade de Reims a vu son cycle se briser net. Une relégation douloureuse que les dirigeants veulent transformer en rebond. Pour cela, le président Jean-Pierre Caillot a confié les rênes de l’équipe à Karel Geraerts, technicien belge ambitieux, et enclenché les premières manœuvres d’un été crucial. Dans ce chantier d’envergure, le nom de Keito Nakamura revient avec insistance. Recruté à l’été 2023, l’ailier japonais a signé une saison pleine (11 buts en 32 matchs), à la fois dynamique et décisif malgré la descente. Sous contrat jusqu’en 2028, il incarne aujourd’hui l’avenir du club, selon L'Union. Reims aimerait le conserver. Pour Geraerts, tout juste nommé pour deux saisons (plus une en option), Nakamura est un homme de base. Le président Caillot, conscient de son importance, serait même prêt à faire un effort financier pour conserver le joueur, malgré un salaire d’un million d’euros annuel difficilement soutenable en Ligue 2, explique le quotidien régional. Mais le message est clair : l’international japonais n'est pas à vendre.

L’autre Japonais de l’effectif, Junya Ito, se retrouve dans une situation plus incertaine, révèle L'Union. L’expérimenté ailier droit de 32 ans, sous contrat jusqu’en 2026 et rémunéré à hauteur de 1,2 million d’euros par an, n’est plus intouchable. En interne, Reims est à l’écoute du marché et envisage un transfert si une offre sérieuse se présente. S’il conserve une valeur sur le terrain et dans le vestiaire, Ito représente aussi une charge salariale que le club doit désormais réévaluer. Son départ permettrait d’alléger la masse salariale et de financer d’autres priorités dans l’effectif. Dans le sens des arrivées, Reims n’a pas tardé à bouger. Deux renforts ont déjà été officialisés : Nicolas Pallois, défenseur central expérimenté en fin de cycle à Nantes, et Yohan Demoncy, milieu de terrain en provenance d’Annecy. Deux profils complémentaires, taillés pour encadrer une équipe rajeunie en Ligue 2.

Une situation financière saine

Autre signal fort, la volonté de faire confiance à Ewan Jaouen, jeune gardien prêté ces deux dernières saisons à Dunkerque puis Rodez, qui devrait avoir sa chance dans les cages après le départ attendu de Yehvann Diouf. Le club capitalise ainsi sur ses prêts et son centre de formation. Malgré la relégation, le Stade de Reims garde une assise économique solide. La Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) a validé les comptes du club sans la moindre restriction. À 43 ans, Karel Geraerts débarque avec une étiquette d’entraîneur ambitieux et travailleur. Il a pour objectif de structurer un groupe compétitif, trouver une alchimie entre anciens et jeunes, et surtout remettre Reims sur les rails de la Ligue 1. Le calendrier est déjà en ligne de mire, avec un début de saison prévu le 8 août, face à Amiens. À mois que Reims ne soit repêché en Ligue 1...

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