Le Journal du Real
·26 février 2025
Real Sociedad – Real Madrid : ne pas se faire surprendre comme en 2020
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·26 février 2025
La dernière confrontation entre les deux équipes dans a compétition remonte à 2020, un mois quasiment avant que le monde entier soit confiné, lors d’un quart de finale de haute volée. Le Real Madrid avait dû s’incliner (3-4) face à une formation basque fougueuse et flamboyante remplit de jeunes joueurs talentueux (Isak, Merino, Martin Ødegaard). La Real Sociedad avait, par ailleurs, remporté cette édition face à son voisin de l’Athletic.
La première étape de ce face-à-face, nommé match aller, se déroule ce mercredi, dès 21h30 dans l’antre basque de San Sebastien. Quatre-vingt-dix premières minutes au cours desquels le Real Madrid aura fort à faire. Car oui, l’on ne parle plus ici de la Real Sociedad du début de saison malade, que les madrilènes avaient aisément vaincu 2-0 en septembre. Non, les Errealas se rapproche de leur niveau d’antan, et compte bien le montrer ce soir.
Au sortir de ce triomphe en quart de finale face à cette féroce équipe du Rayo Vallecano, la Real s’est retrouvée nez à nez devant un mur vertigineux les séparant de la finale. Son nom ? Real Madrid… Un adversaire de haut vol, que les hommes d’Imanol Alguacil semblent, tout de même, plus que jamais prêts à affronter, comme en témoignent ces cinq victoires sur leurs six derniers matchs. Une telle dynamique récente, véritable fruit d’une attaque de folie, à l’image de ces huit buts inscrits durant leurs deux dernières rencontres.
Néanmoins, un important point noir, nommé absent, domine ce tableau bleu et blanc. Tout d’abord, c’est une pluie de blessures qui s’abat sur le secteur défensif. Entre le central Jon Pacheco, couplé au latéral Hamari Traoré, sans oublier le milieu défensif Luka Sucic; vous l’aurez compris, la dernière ligne Txuri-urdinak s’avère touchée. Cependant, Alguacil a décidé de convoquer ces joueurs (seul Pacheco manque à l’appel) pour cette demi-finale, à voir qui sera disponible ou non.
Heureusement, du côté de la capitale, l’infirmerie se dégarnit enfin petit à petit. Bonne nouvelle, seulement deux blessés, en la personne de Militao mais aussi Carvajal, s’avèrent à compter. Un soulagement pour Carlo Ancelotti, qui pourra aussi compter sur Jude Bellingham, sa suspension de deux matchs s’appliquant seulement en championnat.
En réalité, cela apparaît comme une maigre épine dans une immense botte de foin, tant les deux précédentes prestations du Real Madrid se révèlent synonymes de victoire de rang. Et même si ces derniers se sont fait peur en quart de finale contre le Celta Vigo (5-2 après prolongation), les Merengues peuvent s’appuyer sur des attaquants en feu. Une lumière blanche compensant l’ombre défensive, ce minime cleen-sheet sur leurs sept dernières rencontres comme preuve irréfutable face à ce constat contrasté.
« S’ils sont dans un bon jour, nous perdrons ». Une phrase péjorative que rarement exprimée par un entraîneur à la veille d’une confrontation importante. Mais des termes bel et bien tenus par le technicien basque Imanol Alguacil à l’égard de ses antagonistes du jour, assumant pleinement ce statut d’outsider. Toutefois, ce dernier connaît tout de même la recette permettant de vaincre l’ogre madrilène. C’est simple : « il faut tout faire correctement (…) il ne faut pas baisser la garde une seule minute, car il (Real Madrid) en profite ».
Désormais, les Errealas n’ont plus qu’à retranscrire ce plan de jeu sur le terrain. En tout cas, si ce palier semble impossible à atteindre, l’entraîneur de la Real usera de son système type afin de s’y rapprocher. Entravés néanmoins de certains éléments derrière, les cadres Zubimendi, Oyarzabal ou encore Kubo devraient vraisemblablement commencer la partie. Cela donne un assemblage de certitudes qui possède pour mission principale de rester dans la course à domicile.
Déséquilibré selon les dires d’Imanol Alguacil, Don Carlo a, quant à lui, tenu à nuancer ce rapport de force en insistant sur le fait qu’il s’agit : « toujours difficile de jouer contre eux (Real Sociedad) et ils sont également dans une bonne forme ». Le tacticien ne s’avère en effet dupe, car il le sait : l’on parle ici d’une demi-finale de Coupe du Roi où chaque match à ce stade de la compétition se manifeste « très disputé, équilibré et divertissant ». Alors oui, le Real Madrid s’avance vêtu du costume de favoris, mais non, la paresse ne peut s’inviter dans les rangs Los Blancos si cette équipe souhaite « prolonger leur belle dynamique ».
Une rigueur, assaisonnée de sérieux, ne se calquant pourtant sur la probable composition de départ. Qu’importe l’enjeu, nous restons dans un match de coupe au sein duquel Don Carlo compte bien s’appuyer sur les joueurs ayant mené cette équipe jusqu’ici. Alors, bonjour aux habituels remplaçants, tels Lunin, Endrick ou encore Fran Garcia; qui devraient fouler dès les premières minutes la pelouse d’Anoeta, accompagnés aux autres postes des titulaires habituels. Un turnover, certes mince, ayant pour dessein de conserver cette ligne éditoriale madrilène, remplie de golazos, de triomphes… Et ainsi d’arriver au Bernabeu la semaine prochaine, munis d’une longueur d’avance sur les Txuri-urdinak.