Real Madrid : Zidane et l’insulte qui avait marqué un joueur | OneFootball

Sur les ondes de la radio RMC, Jérôme Rothen a évoqué un moment de sa carrière, lié à Zinedine Zidane, qui l’avait heurté.

Lors de la saison 2003/2004, l’équipe de Monaco avait réussi un parcours remarquable en Ligue des Champions. En quarts de finale, les Monégasques dirigés par un certain… Didier Deschamps avaient défié le Real Madrid. Vaincus à l’aller au Stade Santiago Bernabeu (2-4), Rothen et ses partenaires avaient sorti le grand jeu à Louis II lors de la seconde manche (3-1). Résultat, ils s’étaient hissés en demi-finales de la C1 contre Chelsea (3-1, 2-2) avant d’échouer en finale face à Porto (0-3). Pour en revenir au fameux match Monaco – Real, Jérôme Rothen a évoqué l’insulte adressée par Zidane durant les arrêts de jeu. Après s’être fait tacler par le champion du monde 98, le milieu avait entendu : « Relève toi, fils de pute ».

Pour lui, c’était très dur d’entendre cela de la bouche d’un tel joueur. « C’est un point noir pour moi, dans ma carrière et dans la relation que je pouvais avoir avec Zizou. On se connaissait de l’équipe de France. A ce moment-là, je ne comprends pas parce que j’avais une bonne relation avec lui, même si ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup », a-t-il raconté. Rothen a reconnu en avoir rajouté « sur cette action » même s’il y avait « faute » sur lui. Toutefois, le consultant a rappelé qu’on était alors « en fin de match » et que la qualification, pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, tendait les bras aux Monégasques.

Rothen n’a pas digéré l’attitude de Zidane

« Le chrono tourne vite. Je gagne du temps. Zizou perd le ballon et il y a de la frustration de sa part parce que là, ils se prennent une claque. C’est le Real Madrid, les Galactiques, qui se font éliminer par le petit Monaco, après avoir gagné 4-2 à l’aller. Ils ne s’attendaient pas à ce match de folie. » S’il dit pouvoir « comprendre la frustration et l’énervement », Rothen n’a toujours pas compris « ces mots-là » étant donné qu’il connaissait bien son compatriote Zinedine Zidane. « Je ne te dis pas qu’on est les meilleurs amis du monde, mais quand même. Les insultes, sur le terrain, ça peut arriver. Et ça m’ait arrivé aussi. Mais envers quelqu’un avec qui tu as partagé le même maillot, à côté de qui tu t’es assis dans le vestiaire, je pense qu’il y a des limites », a-t-il déploré.

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