Le Journal du Real
·3 janvier 2025
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·3 janvier 2025
Nuit de rêve ou soirée cauchemardesque à Mestalla ? Depuis de nombreuses années, les déplacements à Valence sont synonymes de difficultés pour le Real Madrid. En effet, selon Marca, avec seulement deux victoires en dix ans dans le stade valencien, Mestalla est devenu le terrain le moins favorable au Real Madrid sur cette période. En comparaison, les Merengues s’en sortent nettement mieux face à leurs rivaux catalans et madrilènes : quatre succès au Camp Nou et trois au Metropolitano.
La dernière victoire madrilène à Valence remonte à plus de trois ans. Ce jour-là, sous la direction d’Ancelotti, l’équipe avait arraché un succès 1-2 grâce à des buts tardifs de Vinícius Jr. et Karim Benzema. Une remontée mémorable qui n’efface cependant pas les nombreuses déconvenues, comme la défaite 4-1 infligée par Valence en 2021, ni les revers répétés sur le score de 2-1 lors des saisons 2018/19, 2016/17 et 2014/15.
Le dernier déplacement du Real à Mestalla reste également gravé dans les mémoires. Lors de ce match, Valence avait pris l’avantage 2-0 en première mi-temps grâce à Hugo Duro et Yaremchuck. Avant la pause, Vinícius avait réduit l’écart, puis égalisé à un quart d’heure de la fin. La polémique est survenue dans le temps additionnel. Alors que Brahim Díaz centrait un ballon pour Jude Bellingham, prêt à marquer, l’arbitre Gil Manzano avait sifflé la fin du match, empêchant le but d’être validé. Une décision qui avait déclenché une vive protestation des Madrilènes, avec à la clé l’expulsion de Bellingham et une suspension de deux matchs.
Malgré ces difficultés historiques à Mestalla, les hommes d’Ancelotti partent favoris pour cette rencontre. Comme le souligne Marca, les bookmakers estiment leurs chances de victoire à près de 73,5 %, en raison de la dynamique actuelle de l’équipe et des difficultés rencontrées par le Valence CF, actuellement en zone de relégation et récemment remanié avec un nouvel entraîneur.
Ce déplacement à Mestalla, dans un contexte aussi tendu, pourrait bien être un indicateur de ce que réserve l’année 2025 au Real Madrid.
Thibaud Brierre