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·22 septembre 2021

Real Madrid / Ancelotti et la non-peur des changements

Image de l'article :Real Madrid / Ancelotti et la non-peur des changements

Alors que le Valencia CF venait d’ouvrir le score devant son public, Carlo Ancelotti n’a pas attendu pour forcer la décision. Sa réactivité a permis au Real Madrid de renverser in extremis une situation des plus compromises.

Dimanche 19 août, Mestalla, 66e minute. La malédiction des ex frappe une nouvelle fois le Real Madrid. Hugo Duro, attaquant du Castilla la saison passée, ouvre le score pour Valencia. Un but symbole de l’effort accompli tout au long de la partie par les locaux. La trompette résonne à nouveau dans le mythique stade che, heureux de retrouver les siens après un an et demi de pandémie contre l’un des rivaux historiques. Le but signifierait une potentielle première place de Liga. Les hommes de Carlo Ancelotti, eux, sont en souffrance depuis le début du match à cause du pressing imposé par José Bordalás. C’est alors que le coach italien, sachant que son équipe joue gros si elle vient à laisser filer des points, décide de réagir dans la foulée.


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La classe biberon fait la différence

Eduardo Camavinga et Rodrygo sont les deux hommes choisis par Ancelotti pour retourner la situation, comme à San Siro en milieu de semaine. Et les choix sont forts : les tauliers Casemiro et Luka Modrić sortent. Le Brésilien était au supplice depuis le retour des vestiaires, avec beaucoup de ballons perdus à la relance. Le Croate contraint, lui, de jouer beaucoup plus bas à cause de l’absence de son acolyte allemand Toni Kross, n’arrivait pas à surmonter le pressing blanquinegro.

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Photo by Pressinphoto / Icon Sport

Avec les deux gamins, le Real Madrid passe d’un 4-3-3 à un 4-2-3-1 avec Hazard en 10 devant le jeune Français et Fede Valverde. Un changement payant. Le club merengue retrouve, petit à petit, la maitrise du ballon et parvient à s’imposer un peu plus au milieu de terrain. L’entrée de Camavinga est cruciale : l’ancien Rennais récupère des ballons importants dans son camp et casse la ligne du milieu adverse avec ses passes obligeant l’équipe de Bordalás à reculer au fur et à mesure. Quant à Rodrygo, son entrée propose plus de profondeur côté droit qu’avec Hazard et condamne Toni Lato à redescendre.

Pas le temps de tergiverser

La réactivité de Carlo Ancelotti a été capitale dans la remontada du Real Madrid. La sortie de ses deux patrons au profit de la jeunesse et le changement du dispositif du départ ont permis aux Vikingos de quitter Mestalla avec les trois points et la première place au classement. Au moment où Vinícius Jr égalise à la 86e, les visiteurs ont assiégé le camp adverse depuis quinze bonnes minutes. L’intelligence de Karim Benzema sur le 1-1 fait la différence, certes, mais à ce moment-là le groupe sent que la faille est proche en face. Son but, deux minutes plus tard, n’est que la suite logique au déroulement du match, surtout connaissant l’ADN du club madridista.

Là où Zinedine Zidane avait mal habitué son groupe et les supporters à beaucoup trop tarder, Ancelotti, lui, prouve que le football est un sport qui se joue sur le moment. Réagir est essentiel. L’entraîneur italien démontre une vraie capacité à s’adapter aux situations et problèmes à l’instant T. Cela s’est vu face à Valencia, tout comme face à l’Inter, le Celta ou encore Levante. Pourquoi avoir peur des changements quand on a un effectif aussi bon que celui du Real Madrid ? L’an passé, la Casa Blanca a perdu le championnat en partie à cause des blessures. Mais n’aurait-elle pas gagné plus de points si les remplaçants avaient senti être un peu plus important aux yeux de leur entraîneur ?

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