RC Lens : Berg, Fofana, Wooh… les confessions de Florent Ghisolfi | OneFootball

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·12 septembre 2022

RC Lens : Berg, Fofana, Wooh… les confessions de Florent Ghisolfi

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Dans un marché des transferts qui s’est sérieusement agité dans les dernières heures, le RC Lens a fini par perdre Patrick Berg et Christopher Wooh mais est parvenu à garder Seko Fofana. Chez nos confrères de la Voix du Nord, Florent Ghisolfi dévoile les coulisses de ces dossiers.

Patrick Berg, un pari qui n’a pas payé

« C’est très simple et clair: il vient en janvier pour se préparer pour l’été. On ne sait pas à l’époque si c’est pour remplacer Seko ou Doucouré. On le prépare pendant ces cinq-six mois pour qu’il devienne un titulaire en puissance, sauf qu’il tombe sur un os : Salis Abdul Samed. Salis arrive, et tout de suite, il a été extraordinaire. Patrick a fait de bonnes choses, mais il voit qu’il ne va pas jouer: on pense qu’on va garder Seko, je suis obligé de le dire à son agent, à Patrick. Et on ne parle pas à un U15 mais à un international norvégien venu à Lens pour passer un palier et jouer. La plus belle preuve que c’est un joueur de qualité, c’est que le club qui le connaît le mieux le rachète quasiment au même prix. Pour nous, c’est une opération blanche. La concurrence l’a bloqué mais nous, on ne s’est pas dit que c’était un échec, on voyait la qualité. Mais on garde Seko, et il tombe sur Abdul Samed qui est un OVNI. »


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Seko Fofana, une histoire pas terminée

« On a des objectifs de vente mais en avril-mai, on ne sait pas quels joueurs on va vendre. On a des idées. Très vite, on s’était dit que Cheick Doucouré serait le premier à partir. Le plan A c’était garder Seko, mais il y avait forcément le B où tu le vendais. Si Paris avait voulu faire Seko, on y serait allé car quand il y a la logique à respecter, on la respecte. Tout ce qu’on a fait avec Arnaud Pouille, c’était en se disant qu’il fallait bien vendre pour se donner de l’oxygène pour garder Seko. Début août, Seko change d’agent (Meïssa Ndiaye, Sport Cover) qui est celui de Brice Samba. Il va être jugé sur sa capacité à ramener quelque chose pour le joueur, mais je lui dis : « j’ai un rêve, c’est que le 31 août, on n’annonce pas un départ de Seko mais une prolongation. » On a énormément discuté avec Seko en lui disant : « tout ce qu’on va faire, c’est pour que tu fasses encore une saison extraordinaire. Tu nous permets de passer encore un palier si possible et on se programme peut-être pour une vente l’été prochain. » Au moins deux clubs proposaient plus à Seko. L’un des deux jouait la coupe d’Europe mais ce n’étaient pas des clubs qui le faisaient rêver. C’est une histoire très forte depuis qu’il est arrivé, son transfert était peu probable. C’est une histoire de fou. »

Christopher Wooh, une offre inattendue

« Quand je dis que la feuille de route est remplie de A à X, le Z c’est Christopher Wooh, on ne s’en cache pas. Dans toutes nos projections, on souhaitait le conserver. Très tôt, il a fait état d’une volonté de jouer, il ne voulait pas faire une deuxième saison en tant que nº4 et voyait que les trois devant lui c’était costaud. On a toujours fermé la porte et de toute façon, de la part de ses agents, c’étaient toujours des demandes en prêt. Ça s’est excité sur la fin car plusieurs clubs avaient des besoins. Quand on fait le tour en Ligue1, nos trois sont inaccessibles: n’importe qui aurait pu venir avec dix millions d’euros pour Medina, Danso ou Gradit, la porte aurait été fermée absolument parce que c’est la «perf» avant tout. Mais notre nº4 était très intéressant pour beaucoup de clubs. Le matin même, un autre club (Nice), propose cinq millions. On dit non. À 19h30, Rennes qui est planté sur Diomandé nous dit qu’ils sont prêts à faire des folies. Ah combien? Boum (10 millions fixe + pourcentage à la revente). A un moment, on est une entreprise ! Le salaire du joueur allait être multiplié par X. On n’aurait pas été disposé à lui donner le salaire que Rennes allait lui donner, c’est notre numéro 4. Et surtout, je ne sais pas s’il allait devenir un jour nº1. Quand on a quelque chose devant nous qui est hors marché, on est obligé de respecter la logique. »

Source : La Voix du Nord

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