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·14 février 2025
Rabby Nzingoula: « Quand je viens d’où je viens, il n’y a pas forcément beaucoup de solutions… »
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·14 février 2025
Rabby Nzingoula est un joueur que l’on prend plaisir à découvrir. D’un point de vue sportif mais également humain. A seulement 19 ans, alors qu’il ne devrait pas passer plus d’une saison dans l’Hérault puisque prêté par le RCSA sans option d’achat, il a déjà pu obtenir un temps de jeu qu’il n’aurait jamais acquis en Alsace.
Récemment, dans les colonnes du Midi Libre, nous découvrions un peu plus profondément le jeune milieu de terrain qui avouait s’inspirer au quotidien de sa maman, employée dans les écoles et s’en être sorti dans la vie grâce au football:
« J’ai toujours cru en moi. Cette force vient de ma mère. J’ai grandi dans un milieu modeste. J’ai toujours vu ma mère se battre pour nous. Chaque fois que j’ai une épreuve, je ne le fais pas que pour moi, mais aussi pour elle. J’en tire ma force. […] Quand je viens d’où je viens, il n’y a pas forcément beaucoup de solutions. Soit tu traînes dehors, tu vends de la drogue, tu fais de la musique ou sinon tu fais du sport. Certes, de plus en plus de jeunes se tournent vers les études, mais le sport a toujours été ma bouée de sauvetage. Je voulais faire du foot pour me sortir de là. »
Crédits Iconsport
Il évoquait également ses soucis d’asthmes qui n’encourageait pas sa mère à le laisser partir jouer au ballon: « Les maladies sont le combat de ma vie. Je me suis servi du sport pour être plus fort que l’asthme, les commotions ou la fissure d’une vertèbre. J’ai eu mes premières crises d’asthme deux semaines après ma naissance, c’est pourquoi ma mère a toujours été protectrice avec moi et réticente à me laisser jouer. » Autre inquiétude médicale, la fissure d’une vertèbre qui aurait pu le priver du monde professionnel: « À la suite de cette blessure, on m’a dit que je ne pouvais plus jouer au foot. Je ne comprenais plus à quoi rimait ma vie. Malgré une interruption de six mois, je n’ai pas renoncé ».
Aujourd’hui, Rabby Nzingoula demande juste qu’on croit en lui: « J’ai grandi dans un milieu où l’on comprend les choses qui comptent. Je ne suis jamais allé en boîte de nuit. J’ai juste besoin de sentir la confiance pour laisser parler mon cœur sur le terrain ».
Et en venant à Montpellier, il est sans aucun doute bien tombé.