le11
·15 octobre 2021
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·15 octobre 2021
Natif de Beuvry et formé au RC Lens, Quentin Lecoeuche est bien placé pour savoir l’importance des derbys entre clubs du Nord de la France. Et même s’il reconnaît que l’ampleur sera moindre au sujet de celui opposant le VAFC et l’USL Dunkerque, le latéral gauche valenciennois est impatient de disputer cette rencontre.
Le derby me parle ! J’en ai connu quand j’étais à Lens avec Lille et même Valenciennes. C’est sûr que Dunkerque monte de plus en plus, a su s’installer en Ligue 2. Etant jeune, ça arrivait que je jouais contre Dunkerque donc ça me parle bien. C’est un club qui se structure et peut devenir une équipe entérinée en Ligue 2 et qui va continuer sa construction.
J’ai rejoint Lens très tôt, j’avais huit ou neuf ans, et à ce moment, Lens et Lille étaient vraiment sous le feu des projecteurs dans la région. Maintenant, ça a un peu changé même si les deux gros clubs restent les mêmes. On voit que Valenciennes commence à vraiment tirer son épingle du jeu, que Dunkerque monte, et pour la région, je trouve que c’est bien d’avoir plusieurs clubs qui se tirent la bourre. C’est toujours bien.
On va dire que c’est un petit derby quand même parce que ça reste une suprématie régionale en Ligue 2. Bien sûr qu’on n’a pas les mêmes attentes que lors d’un Lens – Lille mais ça reste un derby. On le prépare comme ça, en tout cas.
Ce qui est important, c’est qu’on a entamé une série et ça nous tient à coeur de la prolonger en prenant des points. On a sorti la tête de l’eau, mais on sait très bien que dans deux matches, on peut être cinquième comme dix-septième. C’est tellement homogène et serré qu’on se doit de continuer cette série pour espérer de bonnes choses pour la deuxième partie de saison. D’abord, il faut que l’on poursuive cette spirale positive qui permet de travailler plus sereinement, libéré. Pour nos supporters, derby ou non, le match de demain on se doit de le gagner.
C’est important de gagner peu importe l’adversaire, et là il y a cette petite notion de derby qui fait que c’est un match encore un peu plus particulier.
Je ne me pose pas trop la question. Depuis le début, on a un peu de mal à domicile, on nous le répète souvent, ça rentre dans nos têtes et peut-être qu’on doute à cause de ça. Ca nous tient à coeur d’imposer quelque chose à domicile et de retrouver notre stade, notre public pour être intraitable à domicile.
C’est à nous de faire venir les gens ! Ca reste une force d’être costaud à domicile, on se doit de le faire parce qu’on a les capacités de le faire.
Propos recueillis par Arthur LASSERON avec Adrien ROCHER
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