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·1 décembre 2024
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Genk et Saint-Trond ont partagé en ce début d'après-midi (2-2). Il fallait avoir le coeur bien accroché au Stayen.
Après le choc wallon d'hier, c'est un nouveau match très attendu qui était au programme cette après-midi avec ce derby limbourgeois. A peine plus d'un mois après la courte défaite à Genk en infériorité numérique pendant presque toute la partie, Saint-Trond avait soif de revanche.
Les hommes de Felice Mazzu ont bien commencé mais ont péché dans le dernier geste. Si bien que c'est Genk qui a ouvert le score à la demi-heure, sur une belle course en profondeur de Tolu Arokodare dans le dos de la défense (0-1).
Dos au mur, Saint-Trond n'a pas baissé les bras, que du contraire. Les locaux ont pris d'assaut les buts de Van Crombrugge, avec des occasions à la pelle. Tantôt fébrile, tantôt décisif sur sa ligne, le gardien du Racing a tenu bon, tout heureux du gros raté de Louis Patris au petit rectangle.
Les Trudonnaires ont continué à pousser dans le deuxième, avec ce même manque de réussite dans le dernier geste. Mais Adriano Bertaccini a fini par délivrer tout un stade en égalisant d'une jolie frappe enroulée (67e, 1-1).
En transe, le Stayen a une nouvelle fois vibré dix minutes plus tard grâce à son buteur maison, qui contournait Van Crombrugge avant de conclure dans un angle pas si évident (2-1). Après un petit moonwalk sur l'égalisation, Bertaccini a célébré avec un nouveau petit pas de danse à la Michael Jackson, Felice Mazzu était lui dans les bras de son assistant sur le terrain.
Les Canaris ont cru défendre leur but d'avance jusqu'au bout, mais Genk est venu climatiser l'enthousiasme local sur corner. Bangoura a profité d'une mauvaise sortie du gardien Leo Kokubo pour égaliser de manière très peu académique mais diablement efficace. Le VAR a validé le 2-2 malgré les réclamations du STVV, pour une faute de main qui semblait bien réelle.
Après-midi terriblement frustrante pour Saint-Trond, qui a même failli tout perdre sur un trois contre deux dans le temps additionnel. Le point pris permet tout de même symboliquement aux troupes de Felice Mazzu de sortir de la zone rouge. De son côté, Genk n'a plus que quatre points d'avance sur le Club de Bruges.