Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire sauf d'avancer | OneFootball

"On en rira quand on le verra sous un jour meilleur" chantait Orelsan en 2021. Rien n'est moins sûr pour les Verts après la défaite à Nice (8-0) qui risque d'être marquée au fer rouge pendant de longues années. Néanmoins, il apparait qu'il n'y a désormais rien d'autre à faire que d'avancer pour l'ASSE.

À l'aube d'une nouvelle semaine, les Verts vont devoir rapidement passer à autre chose après la défaite inqualifiable subie à Nice (8-0). C'est d'ailleurs en ce sens qu'allaient les propos d'Olivier Dall'Oglio après la rencontre. Si Orelsan écrivait "on en rira quand on le verra sous un jour meilleur" en 2021, rien n'est moins sûr concernant cet affront qui fera date pour l'AS Saint-Étienne. En revanche, d'autres de ses paroles collent parfaitement à la situation des Verts au lendemain d'une belle gueule de bois après l'humiliation subie à Nice, et à l'aube d'une nouvelle semaine de travail : "quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire sauf avancer."

Olivier Dall'Oglio a axé son point presse là-dessus après s'être excusé auprès des supporters stéphanois vendredi soir, en expliquant vouloir se servir de la défaite à Nice : "Je n'ai pas d’explication, tu me demandes pourquoi les gars n’ont pas tout donné dans les courses ? Je ne sais pas. Je leur ai demandé, ils ne sont pas dans la capacité de me répondre pour le moment. Demain on va se revoir, travailler sur le match de Nantes et essayer de trouver des réponses. Maintenant on va essayer de s’en servir de ce match. On sait que ça va être difficile cette saison mais on est capable de montrer des choses comme la semaine dernière face à Lille. Toutes les semaines il faudra se remettre à fond. On est rentré en trottinant, quand on revoit les images ça fait peur ! C'est peut-être un retour sur terre très brutal, mais est-ce que ce match-là ne servira pas pour l’avenir ? En tout cas, moi, je vais m’en servir. (...) Je ne suis pas satisfait de ce que j’ai vu mais aujourd'hui je ne vais pas exprimer ma colère, je vais demander des explications, je vais analyser ma propre décision d‘avoir renouvelé la même équipe avec le même schéma. Peut-être qu’il faut la renouveler de semaines en semaines, avec des joueurs pas encore prêts… Il faut toujours être à 100% sinon c’est compliqué, et aujourd’hui on a été très bas en pourcentage. (...) Oui c’est vrai qu'il y a un manque de caractère, quand on a pris un but, comme à Brest, il n'y a pas eu de réaction. Ça aussi il faudra le bosser, si on veut lutter il nous en faudra du caractère, ça c’est sûr."

Difficile de donner tort au coach sur ce point-là. Désormais, seul le travail, notamment sur ce match-là, permettra d'éviter de revivre pareille déconvenue à l'avenir. Comme nous l'évoquions hier, ça a commencé dès samedi pour les Verts qui se sont retrouvés à L'Etrat. Plusieurs réunions se sont tenues au Centre sportif Robert-Herbin. La première entre le staff et les joueurs le matin, avec des discussions qualifiées de "franches" et des prises de responsabilités des uns et des autres. Derrière, une analyse vidéo de la rencontre a eu lieu et des prises de parole par rapport à celle-ci se sont tenues. Enfin, une autre réunion était au programme entre les membres du staff avec comme objectif qu'une telle humiliation ne puisse plus jamais se reproduire et donc de faire (beaucoup) mieux à l'avenir. Plus qu'à mêler les paroles aux actes désormais et rebondir pour espérer avoir des chances de maintenir l'AS Saint-Étienne en Ligue 1. Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur...