"Quand je voyais les joueurs du Real courir vers moi, je me mettais à prier" | OneFootball

Pablo Maffeo, défenseur du RCD Majorque, est longuement revenu sur son dernier duel face aux Merengues.

La première journée de Liga pour le Real Madrid et Majorque a accouché d’un nul (1-1) à Son Moix. Un match lors duquel le défenseur Maffeo a eu fort à faire face aux salves blanches qui s’abattaient sans cesse sur ses coéquipiers et lui, notamment en deuxième période.

Rodrygo a ouvert le score assez tôt dans le match, mais les hommes d’Arrasate ne se sont pas démontés et ont réussi à ramener 1 point grâce à l’égalisation de Muriqi de la tête. Maffeo s'est exprimé sur GOL Play après un match qu'il n’oubliera pas de sitôt. Son duel particulier avec Vinicius, la conversation avec ce dernier pendant la pause hydratation, et ce que ça fait de défendre sur la 'BMV',  le Majorquin raconte.

Pendant la pause d'hydratation, une demi-heure après le coup d'envoi, le défenseur de Majorque a tenu à "régler" sa bataille particulière avec Vini. Une rivalité parfois malsaine que les deux hommes ont fait perdurer lors de leurs dernières rencontres. "Je pense que c'était bien de régler ça pour nous deux, je lui ai dit que c'était stupide que nous nous disputions tout le temps parce que ça ne favorise l'image d'aucun de nous. Il m'a dit que tout allait bien. Je n'ai aucun problème avec lui, ni lui avec moi, a expliqué l’Espagnol.

Des louanges pour Vinicius

Maffeo a même copieusement complimenté Vinicius. "Quand je joue contre lui, je dois être plus concentré car pour moi, c'est le meilleur joueur du monde à son poste", a-t-il déclaré. Il est même allé plus loin et a défendu la possibilité que le Brésilien reçoive le Ballon d'Or.

"Ils peuvent le lui donner sans problème, s'ils le lui donnent, ce sera bien pour quelque chose. La vérité est qu'il a fait, et fait très bien les choses et s'ils le lui donnent, c'est parce la saison dernière il a vraiment été très bon", avoue Maffeo.

Enfin, le Majorquin a expliqué ce qu’il ressentait lorsqu'il doit faire face aux attaques madrilènes. "Quand je les voyais courir vers moi, je me mettais juste à prier Dieu et je me demandais : mais qu'est-ce que je fais ici ? C'était sympa parce qu’au final tout le monde veut jouer ces matchs contre ces joueurs, mais allez… ce jour là c’est comme si je ne pouvais même plus bouger…"