Le Petit Lillois
·22 mai 2025
« Quand je suis arrivé au LOSC, j’ai fait une erreur » reconnait un Alan Virginius « épanoui » en Suisse

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·22 mai 2025
Prêté par le LOSC au BSC Young Boys, club de la capitale, Alan Virginius ignore encore exactement où il jouera l’année prochaine. Il affirme cependant se sentir heureux en Suisse.
Après un prêt de six mois à Clermont, voilà qu’Alan Virginius (22 ans) a évolué en Suisse tout au long de l’exercice 2024-2025. Prêté au BSC Young Boys, il a alterné entre périodes de titularisations et statut de joueur de rotation pour, au total, comptabiliser 7 buts et 4 passes décisives en 44 matchs (2097 minutes). Il y a même découvert les joies de la Ligue des Champions.
« La Suisse, c’était une porte à l’étranger et j’avais envie de découvrir autre chose, a-t-il tout récemment reconnu dans un entretien accordé au Onze Mondial. Je suis vraiment bien dans cet environnement. Je me sens apaisé et en confiance, épanoui. Je pense que ça se voit sur le terrain. […] Pour l’instant, je me dis que la Suisse est une étape même si je me sens bien aux Young Boys. Je me dis que c’est un club tremplin. Je sais que le club pourrait m’aider et moi aussi l’aider », a-t-il assuré, sans pourtant savoir ce que lui réserve la suite de sa carrière. La formation helvète n’a, pour le moment, pas encore communiqué sur sa volonté de lever, ou non, l’option d’achat incluse dans son prêt.
Ses confidences ne s’arrêtent pas en si bon chemin et il bifurque désormais sur le LOSC, où il n’est jamais parvenu à s’imposer. Recruté à l’été 2022 en provenance du FC Sochaux Montbéliard contre un chèque de 4 millions d’euros, Alan Virginius n’a défendu les couleurs lilloises qu’à 23 reprises (1 but, 1 passe décisive) pendant 446 minutes. C’est peu et, avec du recul, il semble savoir ce qui a pu lui porter préjudice.
« Mon faible temps de jeu ? Quand je suis arrivé, j’ai fait une erreur. C’etait de ne pas m’être mis dans la tête que je devais directement prouver. Dans ma tête, j’avais un contrat long terme (2027) et j’allais avoir le temps de m’adapter, de faire des choses. En fait, il fallait des résultats directement et ça n’a pas facilité les choses, a-t-il reconnu. Tout ce qui se disait autour de moi, je ne calculais pas trop. J’entendais, mais je n’y accordais pas d’importance. »
« J’avais besoin de retrouver une certaine confiance »
« Avec Paulo Fonseca, on ne se parlait pas trop, s’est-il également souvenu, revenant sur sa relation avec le technicien portugais. C’était un bon coach parce qu’il apportait un niveau tactique que je n’avais jamais vu auparavant. J’ai appris à ce niveau-là, mais on a peu échangé directement. Il y avait beaucoup de joueurs dans l’effectif. Après ,je ne pouvais pas être surpris parce que je savais où je mettais les pieds en signant là-bas. Ce qui m’intéressait, c’était l’expérience que je prenais. Il y avait beaucoup de joueurs techniques. Moi je venais de Ligue 2 et je voyais la qualité technique, la vitesse d’exécution. Je n’ai pu que apprendre des joueurs avec qui j’ai été. »
Il estime avoir appris aux côtés des autres, mais juge aussi avoir peu à peu perdu sa confiance : « Lille, c’est un grand club français, ça ne peut que te forger. Tu ne peux que remplir ton sac, prendre ce qu’il y a à prendre et avancer. J’ai même été prêté à Clermont, ça m’a permis d’avoir une porte de sortie, des respirer un nouvel air. Plus que mon efficacité (0 but), j’étais d’abord préoccupé par le fait d’obtenir du temps de jeu. J’avais besoin de ça, de jouer, de retrouver une certaine confiance. Je pense que la confiance, c’est ce qui fait tout pour un joueur », a-t-il ainsi conclu. Alan Virginius doit encore disputer une rencontre avec les Young Boys, c’est ce samedi avec un déplacement à Lugano (18h). Une qualification en Ligue des Champions est encore en jeu.