Quand Claude Bez change les journalistes de place pour privilégier les abonnés, et qu’il fait un choix fort avec le scapulaire sur le maillot

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Girondins4Ever

·20 mai 2024

Quand Claude Bez change les journalistes de place pour privilégier les abonnés, et qu’il fait un choix fort avec le scapulaire sur le maillot

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Dans la journée du samedi 18 Mai, nous avons eu le plaisir d’être invité par Julien Bée pour découvrir le complexe du Parc des Sports et Stade Lescure. C’était à l’initiative de l’Association “Préservons Lescure”. Le journaliste, commentateur et auteur était accompagné de Gernot Rohr, légende des Girondins de Bordeaux. L’ancien joueur en entraîneur des Marine et Blanc, aujourd’hui sélectionneur du Bénin, a pu, au détour de certains lieux, nous raconter quelques anecdotes sur cette mythique enceinte.

Lors de la visite dans les tribunes, Gernot en a profité pour livrer l’anecdote de la tribune des journalistes, qui n’était pas au même endroit dans les débuts.

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“Les journalistes n’étaient pas nos amis et Claude Bez a dit ‘On va leur mettre quelque chose en face (en tribune centrale), avec le soleil couchant’. Il y avait aussi la pluie qui leur arrivait dessus forcément. Puis ‘On va mettre nos fidèles abonnés en tribune Présidentielle de ce côté, à la meilleure place’. Depuis, ils sont à cet endroit.”

Puis Julien Bée a continué en parlant de cette force de caractère de Claude Bez, qui avait aussi fait un choix fort avec le scapulaire sur le maillot.

“C’est aussi le seul Président qui a dit ‘Les Girondins de Bordeaux c’est le scapulaire mais avant tout, c’est le sponsor pour le maillot’. Donc finalement c’est lui qui a sorti le scapulaire du maillot, notamment dans les années 80, en disant ‘Malardeau, Merlin, etc, c’est plus important, c’est ce qui nous permet d’avoir de l’argent’. Aujourd’hui ça ferait scandale si Gérard Lopez faisait ça. Il y a bien ce maillot hommage de 1984 qui est sans scapulaire, mais aujourd’hui c’est vrai que quand les maillots n’ont pas de scapulaire, et j’en fais partie, je suis un peu déçu. A l’époque, Claude Bez était tellement fort que le scapulaire ‘Ils l’auront un peu sur le col, il est sur le logo, ça suffit amplement. Priorité aux sponsors’. C’est pour ça que finalement, quand on regarde, les plus belles années des Girondins de Bordeaux, les années 80, sont sans scapulaire. C’est le paradoxe des supporters mais pourtant c’est la vérité.”

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