PSG/Istanbul – Pour Ménès le problème aurait pu «être réglé en dix minutes» | OneFootball

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·14 décembre 2020

PSG/Istanbul – Pour Ménès le problème aurait pu «être réglé en dix minutes»

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Le dernier match des phases de poules de la Ligue des Champions entre le Paris Saint-Germain et l’Istanbul BB qui a eu lieu ce mercredi à 19h (5-1) était initialement prévu le mardi à 21h. Malheureusement, ce dernier a été interrompu puis reporté au lendemain suite à des propos racistes tenus par le corps arbitral. Pierre Ménès, journaliste auprès de Canal+, présent sur le plateau du Canal Football Club, est revenu sur cet incident et la réactivité de l’UEFA, qui le rend pessimiste pour le futur.

“Neymar dit qu’il aurait dû quitter le terrain quand Alvaro Gonzalez l’a insulté lors du Clasico. Est-ce que les Marseillais auraient quitté le terrain ? Évidemment que non. Moi, je ne suis pas très optimiste concernant les institutions. Quand je vois l’attitude de l’UEFA ce soir-là… Si l’UEFA est réactive, le problème il peut être réglé en dix minutes.

Ménès “Il faut porter ses baloches à l’UEFA.”

On dit au quatrième arbitre de dégager, et non il ne va pas dans le bus du VAR, mais dans son vestiaire. Il y a des délégués de l’UEFA au stade. Il faut porter ses baloches à l’UEFA, comme pour les autres, je suis désolé.”, propos relayés par Le 10 Sport.

Il est évident que si des décisions fortes avaient été prises sur le moment le match aurait pu reprendre. Mais ce qui s’est passé ce mardi reste historique, aucun match de Ligue des Champions ne s’était jamais interrompu suite à des propos racistes à l’encontre d’un ou plusieurs joueurs. Lorsqu’il y a un évènement grave et inédit comme celui-là, il est difficile de prendre des décisions à chaud en quelques minutes. La seule chose qu’il faut espérer, c’est que de bonnes décisions soient prises dans les semaines qui viennent pour que ce geste symbolique de quitter le terrain porte ses fruits.


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Au vu de l’impact qu’a eu cet incident, cela paraît évidemment que l’UEFA va prendre les décisions adéquates pour ne plus que cela se reproduise. Concernant la rencontre face à l’Olympique de Marseille (1-0) ou Neymar, attaquant parisien de 28 ans aurait été victime d’insulte raciste de la part d’Alvaro Gonzalez, défenseur olympien de 30 ans. Il est certain que si le Brésilien avait agi de la même manière les choses auraient été différentes. C’est pour cela qu’il faut espérer que ce geste réalisé mardi soit symbolique et apporte réellement quelque chose sur le long terme. Le racisme n’a pas sa place sur un terrain, il faut donc tout faire pour l’éradiquer. Cela passe par des décisions radicales et une solidarité comme il y a eu mardi entre Parisiens et Turcs.

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