PSG/Inter Milan – Les mots émouvants de Marquinhos sur la finale | OneFootball

Marquinhos, défenseur central et capitaine de 31 ans du Paris Saint-Germain, a répondu aux questions de Sky Sport Italia ce mercredi en vue notamment de la finale de la Ligue des Champions le 31 mai contre l’Inter Milan à l’Allianz Arena (diffusion sur Canal+et M6). Le Brésilien a évoqué ce grand match avec de l’émotion et une certaine détermination.

Marquinhos « Le voyage a été long, parfois beau et parfois difficile. »

Vous êtes le recordman du nombre de matches avec le PSG (483), vous avez connu beaucoup de bons et de mauvais moments, dont une finale de Ligue des champions perdue : qu’apportez-vous pour cette nouvelle finale de Ligue des champions ?

La motivation, l’émotion et tout ce que je dois apporter pour gagner cette finale. Le voyage a été long, parfois beau et parfois difficile. J’ai vécu beaucoup de choses ici, j’ai joué avec beaucoup de joueurs et de champions, et même avec certaines légendes mondiales.

Aujourd’hui, j’ai l’occasion de revivre ce moment important et j’y tiens. J’apporterai tout ce que j’ai à apporter, j’ai laissé passer l’occasion de gagner la Ligue des champions une fois et elle était là dans ma main, je ne veux pas recommencer. Je veux gagner et ramener ce trophée à Paris et à la maison, ce serait la plus belle chose pour moi.

Vous êtes le seul survivant de cette finale, mais tout a changé : en 2020, il n’y avait pas de supporters, cette fois-ci, ce sera plein ; là-bas, vous jouiez au milieu de terrain, ici, en défense

J’étais jeune là-bas (rires, ndlr).

Marquinhos « Je suis amoureux de cette équipe. »

Le PSG d’avant était-il plus fort ou celui d’aujourd’hui est-il plus fort ? Aujourd’hui, vous avez peut-être moins de stars, mais c’est ce qui fait votre force :

Il est difficile de dire si c’est ce PSG ou celui-là qui est plus fort. Nous avons des idées de jeu différentes et distinctes. Ce PSG-là était fort, je l’aimais beaucoup, on a fait une belle saison avec beaucoup d’émotions, même si le contexte mondial était un peu bizarre.

Ce PSG-là a une énergie qui fait qu’on l’admire pour ce qu’il fait sur le terrain. Je pense que c’est pour cela que les gens pensent que ce PSG est meilleur. Je suis amoureux de cette équipe, de ce que nous faisons sur le terrain, de nos efforts, du travail de mes coéquipiers, de la façon dont l’entraîneur prépare les matches et de la façon dont nous vivons dans le vestiaire.

Pour tout cela, j’ai vraiment envie que nous terminions la saison en remportant ce titre. Pour concrétiser tout le travail accompli jusqu’à présent, gagner ce titre serait la chose la plus importante. Nous avons fait tout ce qu’il fallait et tout ce qu’il fallait, maintenant c’est à nous de concrétiser et de gagner cette finale.

Marquinhos « Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas dans le football. »

En tant que défenseur, qu’avez-vous ressenti en voyant Acerbi marquer un but « d’attaquant » à la dernière minute ?

« En tant que défenseur, je sais à quel point il est difficile de marquer et je connais l’émotion d’un tel but. À ce moment du match, il n’y a pas de plan tactique et rien n’est préparé. C’est surtout l’instinct et l’émotion qui comptent, et c’est ce qui vous pousse à aller de l’avant. Il m’est arrivé la même chose il y a quelques années en quart de finale de la Ligue des champions contre l’Atalanta.

Je suis arrivé devant et j’ai marqué un but en tant qu’attaquant. Ce sont des choses qui ne s’expliquent pas dans le football et c’est pourquoi nous aimons ce sport. Pour l’Inter, c’était vraiment une belle chose, pour Barcelone moins, mais pour tous ceux qui regardaient le match, c’était passionnant ».

Marquinhos « Nous devrons jouer un grand match collectivement. »

Vous avez joué contre Lautaro Martinez en équipe nationale et contre Thuram en France lorsqu’il était très jeune. Qui est le plus difficile à marquer ?

« Ce sont deux grands attaquants, tous deux de haut niveau. J’ai joué contre Lautaro en équipe nationale et vous pouvez voir qu’il est confiant et dans un grand moment. Je n’ai pas joué contre Thuram ces dernières années, mais même quand il était enfant, il faisait des dégâts.

Mais tous les attaquants que nous avons affrontés en Ligue des champions sont très forts, nous avons travaillé pour les empêcher de marquer et nous devrons faire de même en finale. Nous devrons jouer un grand match collectivement.

Lorsque nous défendons collectivement, que nous pressons bien et que nous ne donnons pas à l’équipe adverse l’occasion de réfléchir, il est plus facile pour nous, les défenseurs, de défendre. Nous, les défenseurs, avons besoin de l’aide des attaquants et des milieux de terrain, leur aide nous facilite grandement la tâche.