Parisfans.fr
·27 mai 2025
PSG/Inter Milan – Inzaghi dit tout sur le finale : Paris, clefs et son groupe

In partnership with
Yahoo sportsParisfans.fr
·27 mai 2025
Simone Inzaghi, entraîneur de l’Inter Milan, a répondu aux questions des journalistes en conférence de presse ce lundi en vue notamment de la finale de la Ligue des Champions 2024-2025 le 31 mai contre le Paris Saint-Germain à l’Allianz Arena (diffusion sur Canal+et M6). Le coach italien a souligné les qualités des deux équipes pour un match très attendu qui peut basculer sur des « détails ».
Quel est votre sentiment avec cette 2e finale en 3 ans ? Vous avez un slogan ?
Il y a eu 2 ans depuis la dernière finale et ce sont de grandes émotions. Nous avons fait de grandes choses, mais il reste un pas afin d’accomplir le rêve. On va se préparer au mieux. Le championnat est fini depuis ce weekend. Il y a une souffrance chez moi et les joueurs, puisque nous n’avons pas gagné. Il faut féliciter Naples.
Il faut savoir perdre, savoir gagner. Il a manqué un quelque chose. Mais aujourd’hui, il serait injuste de diminuer le travail réalisé par l’équipe à quelques jours d’un match aussi important. Je vous demanderai de ne parler aujourd’hui que de la finale semaine.
Quelles différences entre la finale contre City il y a deux et celle-ci ?
Les émotions n’ont pas encore pleinement pu venir. Le championnat est tout juste terminé et la semaine commence. L’espoir est d’avoir tous les joueurs à disposition. Il y a de la confiance. Pavard et Zalewski n’étaient pas disponibles à Como, mais on s’en approche. On est concentré sur la finale, on connaît le type d’adversaire à affronter on voudra le faire de la meilleure manière.
Il faudra encore un grand cœur sur le terrain, comme en demi-finale ?
Le cœur sera déterminant. Cette équipe a montré ces dernières années qu’elle le met toujours sur le terrain. Je suis fier d’être l’entraîneur d’un tel groupe. Nous allons affronter un grand adversaire. Comme c’était le cas pour le Bayern et le FC Barcelone. Nous avons qu’il y aura encore des moments pour souffrir.
Il faudra être une vraie équipe, une équipe organisée. Il faudra savoir gérer ces moments. Ce sera contre une équipe qui a aussi perdu une finale il y a quelques années. Nous faisons partie des rares équipes qui font 2 finales en peu d’années.
C’est plus simple d’entraîner une équipe comme le PSG, qui a gagné les titres nationaux, ou l’Inter, qui a tout à gagner, ce samedi ?
Je l’ai dit avant, pour écrire une partie importante de l’histoire, même si nous savons que jouer 2 finales en 3 ans ce n’est jamais arrivé, il faudra gagner le match. Pour cela, nous affrontons une équipe que nous respectons énormément, comme le Bayern et le Barça. C’est une équipe qui a le même objectif que nous, nous voulons faire une grande finale.
C’est plus difficile de préparer le match contre le PSG que le Bayern ou le Barça ? Ils savent tout faire ?
C’est une top équipe, avec des individualités au top. Ils ont des joueurs très forts, avec de nombreuses qualités. Ils ont un entraîneur qui motive énormément, qui a des principes de jeu fort, qui a déjà gagné la Ligue des Champions. On va se préparer, on sait qu’il faudra un grand Inter pour gagner.
Les rumeurs de votre départ peuvent faire perdre de la concentration ?
Je peux seulement dire que mon club, heureusement, me connaître très bien. Vous, un peu moins. Il y a toujours eu des rumeurs, même quand j’étais à l’Inter. Mais ce n’est pas le moment pour penser à cela. J’ai d’excellents rapport avec la direction.
On parlera après la finale, comme chaque année. L’unique objectif est le bien de l’Inter. S’il y a toutes les composantes, on avance en harmonie comme chaque année. Vous faites votre travail, mais aujourd’hui ce serait étrange de parler de quelque chose qui n’existe pas.
Comment faites vous pour contrôler la pression ? Vous dormirez bien vendredi ?
Vendredi soir, ce ne sera pas une nuit comme les autres. Avant une finale, c’est le match que tous les entraîneurs et joueurs veulent jouer. En tant que joueur, je ne suis allé qu’en quart de finale. Là, c’est la seconde comme entraîneur et j’espère un grand match.
Quant aux critiques, les éloges et à la pression, elles font partie du jeu. Nous sommes tous habitués et il faut continuer à travailler sans trop écouter. Même si, parfois, cela fait du bien d’écouter. Surtout quand elles viennent de critiques compétentes qui ne le font pas parce qu’elles le doivent mais pour d’autres motivations.
La Ligue des Champions vaut davantage en tant que joueur ou entraîneur ?
J’espère qu’il sera possible de choisir ensuite (rires). J’espère pouvoir demander à mon frère Filippo !
Quelle différence vous attendez avec le PSG par rapport au Bayern et au Barça ?
Ce sont toutes de grandes équipes, avec leurs principes. Comme à l’Inter Milan. C’était aussi le cas d’Arsenal et Manchester City en phase de ligue. Paris a une équipe très fort, techniquement, physiquement.
C’est une équipe complète, avec une belle variété. Mais elle devra aussi se méfier de l’Inter, qui a mérité d’être là. On sait ce que l’on a fait toutes les deux durant cette saison. Tous les détails vont compter.
Lautaro Martinez peut être à 100% ?
Il va bien, il était disponible face à Como. Il fera une semaine normale. Le match s’est bien passé ce weekend, donc j’ai décidé de ne pas le faire rentrer.
Manchester City était favori à Istanbul, mais la différence ne s’est pas vue sur le terrain. Le PSG semble être encore le favori, comme faire déjouer les pronostics ?
Nous connaissons les forces des équipes. Notre état d’esprit pourra aider. Quand on va jouer une finale, on sait que ce sera un grand adversaire. C’était le cas de City, ce sera le cas du PSG. C’était aussi le cas du Bayern et du Barça. Il faudra des courses, de l’agressivité, de la détermination. L’équipe a prouvé qu’elle a ces qualités.
Comment faire comprendre que la finale est totalement différente du reste de la saison ?
Ces gars, depuis 4 ans, je ne peux rien leur reprocher. Ils ont été extraordinaires. Ils sont fantastiques. J’aime particulière leur sentiment d’appartenance au club. J’aime ce que je vois, la joie dans les victoires, les larmes dans les défaites.
Vendredi, cela a été une journée difficile. Mais on ne regarde pas derrière, on regarde devant. Nous avons parlé à la reprise, je les vois bien. Nous avons un grand match devant nous contre un très grand adversaire. Ce groupe me donne toujours des émotions et ce sera encore le cas.
Le PSG a presque entièrement changé depuis sa dernière finale, vous avez presque le même groupe. C’est un plus dans la motivation ?
Bien sûr, c’est une grande ressource d’avoir déjà joué la finale. Mais nous savons aussi qu’il y a des joueurs en face qui ont gagné des trophées importants, un entraîneur qui a gagné la Ligue des Champions. Nous avons des éléments qui font du bien à l’Inter, mais on sait que l’on sera face à un grand adversaire.
Que cela change d’être moins un « outsider » que la dernière fois ?
Le parcours afin d’arriver en finale la dernière n’était pas simple, comme cette saison. Il y avait aussi le Barça et le Bayern. Mais c’est le passé. Le futur c’est le PSG. Il faudra être courageux, arriver avec les bonnes motivations et la concentration.