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·25 septembre 2024

PSG - Stade rennais / Blas : « J’ai plus confiance en moi »

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Avant le déplacement au Parc des Princes, Ludovic Blas était le joueur en conférence de presse. Retranscription. Vous-êtes vous remis du scénario du match de Lens au goût (…)

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Avant le déplacement au Parc des Princes, Ludovic Blas était le joueur en conférence de presse. Retranscription.


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Vous-êtes vous remis du scénario du match de Lens au goût amer ?

Il est toujours là, il ne faut pas l’oublier. Ça peut nous servir. Il faut passer à autre chose et continuer à travailler. Ces scénario sont durs à accepter car on fait des bonnes choses, mais c’est le football.

Certains matchs nuls ont le goût de défaite…

Exactement, c’est ce que j’ai dit après le match dans le vestiaire. Il n’y avait pas un bruit alors qu’un nul, un bon match contre Lens ce n’est pas catastrophique, mais prendre un but comme ça, il restait 30 secondes, c’est rageant. Mais je préfère ce sentiment que la défaite.

Oui bien sûr, après il y a toujours des petites choses à corriger comme cette erreur, et plein de petites erreurs dans les 10 dernières minutes contre Lens.

Tu es le joueur de Ligue 1 ayant éliminé le plus d’adversaires depuis le début de la saison. Est-ce le signe que tu as retrouvé une confiance totale en ton jeu ?

Le signe je ne sais pas mais on va dire que je joue plus, déjà ça aide. J’ai plus confiance en moi, j’oeuvre plus pour l’équipe, je fais beaucoup d’efforts et ça m’aide à avoir la confiance de tout le monde. Après je sais ce que je sais faire. C’est ma qualité première de provoquer et faire jouer l’équipe. Cette stat ne me choque pas après ce début de saison.

Ton langage corporel a t-il été un axe de travail pour toi ?

La prépa j’ai beaucoup travaillé là-dessus. Après, on ne peut pas changer la personne. Parfois on a l’impression que j’ai une attitude nonchalante. Puis après sur les stats du match, je suis le joueur qui court le plus. C’est du 50-50 dans la réflexion de la personne qui me regarde. Mais quand on arrive à faire la part des choses, on a eu beaucoup de discussions avec le coach puis c’est faire les sefforts au bon moment. J’avais beaucoup de volume mais je pense qu’il y avait des courses à retardement et ne servaient pas à grand chose. Il fallait remettre en place certaines choses. J’essaye de faire les efforts au bon moment et après balle au pied je n’ai pas besoin de plus.

Est-ce qu’il t’avait aussi fallu à Guingamp et Nantes une année pour t’adapter ?

À Nantes j’ai eu une année compliquée. Mais je ne peux pas me cacher derrière ça car j’ai eu du temps de jeu l’année dernière en début d’année. J’ai fait des choses bien, d’autres moins bien, je n’ai pas été régulier sur les matchs où on m’a fait confiance et à l’entrainement aussi. C’est comme ça, ce sont des choix, parfois j’aurais pu jouer et on a pas voulu me faire jouer, mais c’est le football. Ces situations m’ont permis d’apprendre certaines choses. L’année que j’ai vécu l’année dernière, c’est la première fois que je la vis réellement. Ce sont des choses à apprendre et à garder pour s’en servir plus tard.

Peux-tu devenir un leader de ce groupe ?

Il y a plusieurs façons de l’être. Leader vocal ça ne va pas être moi. Ça va être plus sur le terrain, leader technique ou donner certaines consignes sur le terrain. En dehors, il y a des joueurs capables, qui ont ça. Ça ne vient pas comme ça, on nait comme ça, on ne devient pas comme ça. D’autres sont amenés à parler plus que moi. Techniquement je peux aider et donner mon expérience aussi. Ça fait maintenant un bon moment que je suis dans ce monde. Chacun doit donner son expérience sur ce qui l’affectionne le plus.

Comment se passe l’adaptation de ce vestiaire cosmopolite nouveau ?

Il y a un peu de tout. Steve (Mandanda) va prendre la parole, j’ai vu Alidu (Seidu) le faire aussi. Ce qui bien dans cette équipe c’est que tout le monde écoute tout le monde, est à l’écoute et veut progresser. Dans une équipe ce n’est pas toujours le cas. On prend conscience des choses. Les plus jeunes écoutent les plus anciens. C’est dans cette démarche qu’on va continuer à travailler et progresser. On arrive à bien intégrer les nouveaux, ils font beaucoup d’efforts pour apprendre le français, ça aide aussi.

Par le passé, on a pu pensé que tu n’avais pas envie de devenir un grand joueur. As-tu changé par rapport à ça ?

J’ai toujours voulu. Après il y a toujours des choses à corriger. On n’est jamais parfaits. J’ai 26 ans, si mon année de confirmation et d’explosion c’est cette année, je signe. J’ai fait beaucoup d’erreurs dans le passé niveau langage corporel. Niveau comportement j’ai toujours été respectueux, souriant. Il n’y a jamais eu de problème avec moi. Mais… (soupire) franchement c’est toujours la même chose.

Te sens-tu plus performant dans ce nouveau jeu de transition ?

Franchement peu importe. Dans un match chaque situation va arriver. C’est à nous de faire en sorte de bien entamer le match et de bien préparer ce que le coach nous demande dans la semaine. Personnellement c’est une position que je connais, il n’y a pas de problème. Le système d’avant ou de maintenant c’est pareil.

Vous avez quand même moins le ballon…

Justement ça nous rend encore plus concentrés. On se sent obligés de garder la balle et d’être influent. Dans les transitions, être le plus tranchant possible. On devrait voir un jeu plus direct mais ça ne va pas changer grand chose. Si on fait bien et qu’on essaye de garder la balle, il n’y a pas de soucis.

Tu as flirté avec l’expulsion contre Lens…

Oui, j’ai eu très peur (sourires). Ce sont des faits de jeu et ça montre l’envie que j’ai de faire les efforts sur certaines situations. Je me retrouve quasiment dernier défenseur, j’ai vu un attaquant arriver face à moi, d’habitude c’est l’inverse. L’arbitre a été clément avec moi (sourires).

Peux-tu nous parler de ton association avec Albert Gronbaek, c’est travaillé ?

Pas plus que ça. Quand on parle le même football, ça va vite. Il est arrivé, on a vu qu’on parlait le même football, et à force d’être alignés dans la même équipe on a commencé à se chercher, se trouver. Petit à petit ça crée quelque chose sur le terrain. C’est pareil pour chaque joueur je pense. Ça aide aussi à intégrer le joueur quand il vient d’arriver.

C’est un match, un match phare, que tout le monde aime jouer. Personnellement c’est spécial, il y aura ma famille au stade, des moments importants aussi. J’y allais plus jeune. Plus jeune, mon rêve c’était de jouer au Parc des Princes. Y retourner donne toujours autant d’émotions. J’y ai des mauvais comme des bons souvenirs. Mon premier but là-vas avec Guingamp et homme du match, c’est l’un des plus beaux souvenirs de ma carrière.

Franchement je ne sais même pas quoi répondre (rires). Ils sont deux donc je me dis que c’est compliqué… Parfois moi-même je me pose des questions sur ce que je fais. (sourires). Mais y a peut-être penalty, faut revoir ça. C’est pour ça que j’aime le foot. Il ne faut pas se poser de questions et créer.

Continuer à faire ce qu’on fait, ce qu’on a pu faire contre Lens. Et dans les sorties de balle, essayer de la garder car sinon le match va être très long. Si on commence à rester derrière et à jeter le ballon devant sur l’attaquant en espérant un exploit, ça va être compliqué. On a des armes, on est une bonne équipe, joueuse. À nous de montrer qu’on a envie de jouer là-bas. Quand on veut faire un résultat, c’est en montrant qui on est.

C’est un phénomène, je n’ai pas peur de le dire, un jeune bourré de talents. J’ai passé beaucoup de temps à parler avec lui l’année dernière. Parce que j’en avais (rires). Je lui ai dit certaines choses, sur des situations de jeu. Mais il n’avait vraiment pas besoin de ça. C’est la qualité qu’il a, juste en espérant que tout se passe bien là-bas et qu’il arrive à jouer le plus possible. Puis, j’ai envoyé 2-3 messages à Randal (Kolo Muani) pour qu’il le prenne sous son aile aussi car quand tu arrives dans un nouveau club, un grand club comme ça, je pense que ça ne doit pas être évident. Mais il n’a pas peur, pas froid aux yeux. Je n’ai aucun soucis là-dessus.

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