PSG, Real Madrid : avant Pérez, Al-Khelaïfi songeait déjà à un projet de Super League | OneFootball

De très grosses révélations ont été faites sur la volonté de Nasser Al-Khelaïfi de créer une Super League.

Depuis maintenant plusieurs mois, Nasser Al-Khelaïfi n'hésite pas à prendre la parole publiquement pour dénigrer Florentino Pérez et son projet de Super League. Pourtant, L'Equipe fait aujourd'hui de sacrées révélations en expliquant que le président du PSG avait lui aussi un projet semblable il y a quelques années nommé Bohr, en référence au physicien danois du XXe siècle. Un projet que le boss parisien avait entrepris avec Andrea Agnelli, à l'époque président de la Juventus, en septembre 2020.

En janvier, ce dernier expliquait au Financial Times : "Je me souviens avoir pris l'avion pour Paris en plein Covid. Paris était désert. Nasser et moi avions eu des conversations à propos d'une nouvelle compétition, où il disait que nous avions besoin de changements, car si nous ne réagissions pas, nous étions morts". Une nouvelle compétition continentale aux faux airs de ligue fermée selon le quotidien sportif.

Le PSG n'a pas toujours été opposé à la Super League !

Un projet tout de même différent de celui de la Super League puisque "NAK" avait dépêché la société britannique O & O. Il s'occupait ainsi de la partie financière tandis qu'Agnelli gérait la gouvernance. Ce qui n'a pas été démenti par l'entourage de l'homme d'affaires qatari : "Tout un groupe de clubs cherchait des moyens d'améliorer les compétitions européennes, comment les rendre plus attractives, comment générer plus de revenus. Cela a été entièrement réalisé avec les connaissances de l'UEFA."

Les raisons de cette idée ? Une Ligue des champions pas assez rémunératrice et sans intérêt jusqu'aux quarts de finale. D'ailleurs, L'Equipe explique que le PSG était à l'origine dans la boucle du Real, de la Juve et du Barça mais qu'il se serait retiré après s'être rendu compte que les sommes promises étaient insuffisantes.

Par conséquent, le projet Bohr prévoyait la participations de 24 clubs. Les 14 aux revenus les plus élevés en Europe, deux invités (Lyon et AC Milan) et huit autres équipes "issues des compétitions européennes et non plus directement de leur Championnat". Quatre chapeaux de six clubs étaient ainsi prévus avec seulement huit éliminés avec ensuite une phase à élimination directe classique sous forme de matchs aller-retour. 413 matchs auraient eu lieu, les équipes ne participant plus à leurs championnats respectifs ou du moins auraient aligné leur équipe B.

Grosse différence cependant, l'UEFA aurait été impliquée afin de "garantir la légitimité de la compétition et être le seul distributeur solidaire". Nul doute que ce projet n'aurait pas manqué de faire réagir, notamment dans l'opinion publique...

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