PSG : Ollé-Nicolle balance sur l'affaire Hamraoui-Diallo | OneFootball

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·24 septembre 2022

PSG : Ollé-Nicolle balance sur l'affaire Hamraoui-Diallo

Image de l'article :PSG : Ollé-Nicolle balance sur l'affaire Hamraoui-Diallo

Écarté de son poste d'entraîneur du PSG cet été, Didier Ollé-Nicolle est revenu sur son année compliquée dans la capitale.

Écarté dès le mois de mai, Didier Ollé-Nicolle n'a été qu'officiellement licencié de son poste d'entraîneur de l'équipe féminine du Paris Saint-Germain qu'en août. L'an dernier, il a vécu une saison très mouvementée, avec une plainte pour agression sexuelle à son encontre, ainsi que le dossier Hamraoui-Diallo à gérer. Dans un entretien accordé au quotidien l'Équipe, il exprime son point de vue sur cette affaire : "J'avais de grosses suspicions. Après, j'ai dit aux filles pendant huit mois qu'il y avait une justice, une enquête et qu'il fallait attendre. J'ai été jeté en pâture. J'ai eu envie de crier à l'injustice, à la folie. Mais on n'est pas audible dans ces moments. L'idée était d'attendre que l'enquête avance", indique-t-il tout d'abord avant d'expliquer avoir été instrumentalisé.


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"J'ai senti que je gênais"

"J'ai été utilisé, instrumentalisé, même. Une victime collatérale de l'affaire Hamraoui. Par rapport à mes choix, mon fonctionnement... À cette époque, j'étais en contact avec cinq internationales, dont deux Françaises, pour signer au PSG cette saison. Mais il y avait dans l'atmosphère cette adversité à l'encontre de Hamraoui. J'ai senti que je gênais pour la suite de certains projets personnels. Il y avait des joueuses en fin de contrat, en négociations et j'avais mes idées par rapport à ça." Par ailleurs, il détaille comment il a décidé de gérer cette affaire, et la réintégration des deux joueuses.

"Jusqu'au clash, ça a tenu"

"J'ai pris la décision, à ce moment-là, d'entraîner Hamraoui et (Aminata) Diallo seules pendant une semaine. Puis ensemble la deuxième semaine. Sept jours terribles parce que les deux filles ne se parlaient pas. J'ai senti qu'elles se haïssaient. L'une, plus que l'autre... Et la troisième semaine, j'ai décidé de les réintégrer au groupe en espérant que la trêve hivernale permette à tout le monde de repartir de zéro. Jusqu'au clash, ça a tenu. Je reste très fier de ne pas avoir cédé à la pression de l'entourage de certaines joueuses et d'avoir toujours fait jouer Hamraoui, qui méritait sa place sur le terrain. Dans mon esprit, c'était très clair : avec Kheira, Grace Geyoro et Sara Däbritz, on avait le meilleur milieu de terrain de France." Une manière d'y voir un peu plus clair dans cette affaire qui continue de connaître des rebondissements.

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