📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons | OneFootball

📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: OneFootball

OneFootball

Pierre Germain·18 février 2020

📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons

Image de l'article :📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons

À quelques heures du match décisif contre Dortmund en huitièmes de finale de C1, décortiquons les précédents échecs du Paris Saint-Germain à ce stade de la compétition.

Blessures, décisions arbitrales controversées, manque de rythme et d’expérience… Les pistes permettant d’expliquer les déboires du PSG au cours des trois dernières éditions sont multiples.


Vidéos OneFootball


Avalanche de blessures

Même si plusieurs membres de la défense parisienne vont aborder la rencontre en manque de rythme (Thiago Silva, Bernat, Kimpembe, Marquinhos reviennent tous de blessures), Tuchel devrait pouvoir compter sur un groupe quasiment au complet pour le déplacement à Dortmund. Le jour et la nuit par rapport aux saisons précédentes.

Image de l'article :📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons

Neymar, qui a manqué trois des quatre huitièmes en deux saisons, est le parfait symbole des coups durs à répétitions subis par le PSG au moment d’aborder la période décisive de sa saison depuis trois ans.

Mais le Brésilien n’était pas le seul cadre de l’équipe parisienne absent pour les derniers huitièmes de finale disputés : Thiago Motta était forfait lors du naufrage au Camp Nou en 2017, Cavani n’était pas opérationnel lors du match retour contre MU au Parc des Princes. En résumé, Paris n’a jamais pu aborder un 8e de C1 avec l’intégralité de ses cadres à disposition depuis 2016.


Blocage psychologique

En l’espace de deux ans, le club de la capitale a vécu deux des remontadas les plus marquantes de l’histoire de la C1. Après avoir livré un véritable récital face au Barça au Parc des Princes, le PSG avait complètement sombré au match retour. Cette faillite mémorable était le résultat d’un problème psychologique criant.

Pris à la gorge d’entrée en raison du but précoce de Suarez, les Parisiens, étaient certes en difficulté à 3-0 mais c’était surtout l’effondrement postérieur à la réduction du score de Cavani qui relevait de la faute professionnelle et dénotait des lacunes profondes dans la force mentale collective de l’équipe.

Le scénario était similaire lors du match retour contre les Red Devils. Dominateurs à l’aller, les hommes de Tuchel étaient méconnaissables au retour. Déstabilisé par une nouvelle entame catastrophique, le champion de France n’avait jamais réussi à se remettre dans le sens de la marche et retrouver l’état d’esprit qui l’animait à Old Trafford, le pénalty final punissant la frilosité affichée pendant toute la rencontre.

L’élimination contre le Real avait, elle, mis en lumière le manque d’expérience, à l’image de Verratti, expulsé au pire moment lors du retour au Parc et les limites du PSG face aux cadors européens. Tétanisée par l’enjeu, l’équipe d’Emery n’avait jamais semblé en mesure de jouer décomplexée et avait failli en raison de la timidité de son jeu. Problème de confiance, peur de se découvrir et incapacité à surmonter la pression : c’est avant tout dans la tête que Paris avait perdu ces huitièmes.


Arbitrage controversé

Image de l'article :📽PSG maudit en LDC épisode 2/3 : les raisons

Les trois précédentes éliminations du PSG en Ligue des Champions ont été émaillées de décisions arbitrales douteuses.

  • L’arbitrage de la remontada subie par le PSG au Camp Nou avait Ă©tĂ© largement pointĂ© du doigt. Selon Emery, l’élimination Ă©tait avant tout due aux erreurs du corps arbitral. « Au retour, on se fait Ă©liminer car le VAR n’existait pas encore. On a clairement Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s par des dĂ©cisions d’arbitrage. », a ainsi dĂ©clarĂ© l’ancien coach parisien au moment de revenir sur l’épisode traumatisant du 6-1 subi au Camp Nou. RĂ©fĂ©rence aux deux pĂ©naltys accordĂ©s au Barça, ceux oubliĂ©s pour le PSG et aux multiples dĂ©cisions favorables Ă  l’équipe catalane.
  • L’annĂ©e suivante, mĂŞme son de cloche après l’élimination face au Real. « Au match aller, on pourrait aussi trouver Ă  redire sur l’arbitrage, » rappelait encore Emery. Lors de la dĂ©faite 3-1 Ă  l’aller, les Madrilènes avaient obtenu un pĂ©nalty qui n’aurait pas dĂ» ĂŞtre accordĂ©, car Kroos Ă©tait hors-jeu plus tĂ´t dans l’action. Autre source de polĂ©mique, une main dans la surface de Ramos non sanctionnĂ©e.
  1. Un an plus tard, c’est de nouveau une main qui avait fait basculer le sort du match retour face à Manchester United. Alors que le PSG était mené 2-1 dans le temps additionnel, les Mancuniens avaient obtenu un pénalty généreux pour une faute de Kimpembe, sifflée après emploi du VAR. Une décision contestable, qui avait rendu Neymar fou de rage et laissé un goût amer dans la bouche des Franciliens.

Manque de rythme

Ce n’est sans doute pas un hasard si Paris a chuté d’entrée dès le premier match à élimination directe de C1 depuis 2016. Il convient de rappeler que le PSG paie aussi l’écart de niveau notable entre les joutes nationales et les matches européens.

Le gouffre entre le PSG et le reste de la ligue ne cesse de s’agrandir et, excepté Monaco, aucune équipe n’a réussi à contester sur la durée l’hégémonie parisienne sur la scène nationale depuis 2013.

Habitué à faire face à une adversité très en-dessous du niveau de son effectif, le PSG s’est logiquement retrouvé dépassé lors de la phase décisive des joutes européennes. Après plusieurs mois sans match de C1, le PSG a mordu la poussière face à des adversaire sensiblement supérieurs, n’étant pas rodé à jouer sous pression et hors de sa zone de confort.