PSG, Lens, OM : le mois de février peut tout faire basculer  | OneFootball

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·1 février 2023

PSG, Lens, OM : le mois de février peut tout faire basculer 

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Il est rare que notre championnat offre une telle lutte pour le titre, comme en 2021, le trophée de la ligue 1 ne sait pas où il va tomber, alors que le PSG fait tout pour s’en éloigner.

Nul à Marseille, nul à Lens et nul à Paris, ce week-end les 3 locomotives du championnat ont été neutralisés. Le PSG reste à 3 longueurs de Lens et 5 de Marseille, à l’aube d’un mois capital pour le champion en titre, les adversaires jubilent déjà. Car oui, le PSG depuis cette coupe du monde n’est pas en forme. Beaucoup de suffisance, une incapacité à faire jouer les 3 maestros de devant, et une faiblesse défensive qui ne rassure pas alors que la ligue des champions revient dans 15 jours. Les doutes sont bien là et Galtier semble désabusé. C’est dans ce contexte que le PSG va successivement affronter : Montpelier, Toulouse, Marseille (CDF), Monaco, Bayern, Lille, Marseille. Un match tous les 4 jours contre des équipes concurrentes ou en embuscade des trois premiers.

Le PSG ne fait pas peur

Habitué à être l’ogre redouté, ce PSG ne fait pas peur, au point même de voir certains adversaire s’en moquer, à l’instar de Yunus Abdelhamid : « Dans les sorties de balle, c’était facile, les 3 de devant ne défendent pas. On savait qu’à partir du moment où on passait ce premier rideau-là… Ils ne participent plus aux tâches défensives de leur équipe. » Un constat véridique, le PSG étant une équipe contre laquelle les sorties de balles se font le plus facilement, comme le démontre le match aller face à Marseille, Benfica en, LDC ou Lens Rennes et maintenant Reims.


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Sans la pression des trois de devant, les adversaires créent leurs phases de jeu très bas et permettent donc au bloc de remonter plus facilement, de se projeter d’avantage. Ce premier pressing, que des équipes comme Lens, Marseille même Lyon, savent effectuer, le PSG en fait son point faible. Ce qui laisse vulnérable un bloc défensif et d’autant plus lorsque le milieu est handicapé de Verratti comme ces derniers matchs.Le PSG n’effraient plus non plus de par le manque de détermination de certains, les trous d’air des autres, un contexte post coupe du monde difficile à gérer, alors que les échéances approchent. Une conséquence directe des mercatos qui posent parfois question sur la cohérence des choix, un assemblage pas forcément homogène.

Marseille, le moment ou jamais !

Tandis que Lens commence à tirer la langue, la dynamique est olympienne ! Dans les deux sens du terme. L’Olympique de Marseille contraste avec Paris. La dynamique est en leur faveur : meilleure équipe sur les 5 derniers matchs avec 13 points sur 15 possibles, et une attaque flamboyante (14 buts sur les 5 derniers matchs, meilleur total). Et ce qui peut faire pencher la balance, c’est bien le Classico qui attend le PSG au vélodrome le 26 février. Entre les deux matchs contre le Bayern c’est un moment clé qui pourrait, si les dynamiques des deux équipes se poursuivent dans les sens respectifs, faire passer l’OM devant, ou n’être qu’à quelques points.

L’échéance est encore loin et tout peut s’inverser de part et d’autre, d’autant que les Parisiens retrouveront bientôt certains cadres : Verratti, Mendes et le rythme pour beaucoup d’autres.  mais un facteur important entre en compte pour les Marseillais : Pablo Longoria. Le cerveau du club phocéen effectue un mercato sans fautes : Malinovsky, Ounahi et Vitinha hier. Un enchaînement de mercatos convaincants et de nouvelles arrivées qui risque de faire le plus grand bien. Avec son style de jeu très offensif, vertical et asphyxiant les adversaires, l’OM a toutes ses chances, bien que la route reste longue.

A Lens, l’union fait la force

Lens est toujours, là, devant l’OM et à deux points de Paris. Bien que moins flamboyant ces derniers temps, les Lensois impressionnent par leur force collective. Leur principale arme n’étant pas Seko Fofana, mais bien le stade Bollaert. Véritable forteresse, Lens est la meilleure équipe à la maison avec simplement 10 victoires, pour autant de matchs.

Franck Haise est aussi un magicien, avec la particularité de trouvé sur les phases offensives les pistons aux abords de la surface, chaque offensive lensoise offre un surnombre bien rare et très déstabilisant. Corroboré à l’électron libre Fofana, présent dans la récupération, tout en donnant le tempo en attaque. Et malgré ce style de jeu qui laisse des espaces, Lens est la seconde défense du championnat, le Racing pourrait tenter de chercher un second titre après celui de 1998. Une volonté cachée par l’humilité de ce club, qui par des recrutements intelligents, et très humble, parvient à entretenir la machine.

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