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·17 octobre 2024

Prud’homme (OL) : les interdictions commerciales de stade "ont très peu d’effet"

Image de l'article :Prud’homme (OL) : les interdictions commerciales de stade "ont très peu d’effet"

Présent mercredi à la table ronde pour lutter contre le racisme, Laurent Prud’homme a mis en avant le travail réalisé par l’OL. Mais le directeur général estime que les sanctions ne sont pas assez dissuasives.

Dimanche, l’OL va retrouver les pelouses de Ligue 1 au Havre et l’on va enfin pouvoir reparler de sportif. Car la trêve internationale n’a pas fait oublier les débordements observés après OL - Nantes il y a deux semaines et tout ce qui en a suivi. En début de semaine, le club a annoncé avoir pris des sanctions à l’encontre de certains des protagonistes. Dix-neuf interdictions commerciales de stade ont été prononcées et seize plaintes déposées. L’OL affirme qu’il est actif pour éradiquer la violence et le racisme dans son stade et ses tribunes, mais le chemin est encore long.

La révélation de Laurent Prud’homme mercredi soir en a encore été la preuve. En plus de relayer un incident raciste contre Strasbourg fin août, le directeur général lyonnais estime que rien ne permet vraiment de lutter contre ses individus. "On a ordonné des interdictions commerciales de stade, mais malheureusement, elles ont très peu d’effet. Elles vont d’un mois à dix-huit, il n’y a pas d’obligation d’aller pointer au commissariat, donc si vous avez envie de prendre l’identité de quelqu’un d’autre, vous pouvez venir au stade sans aucun problème. C’est malheureux, mais c’est la triste réalité."


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"Une nécessité d’intervention des pouvoirs publics"

Les ICS permettent de temporairement sanctionner les coupables, mais pour Laurent Prud’homme, il faut aller plus loin. Il souhaite d’abord que les "sanctions soient individuelles et non collectives car elles dédouanent les individus concernés et condamnent toute une tribune." De plus, il en appelle aux pouvoirs publics afin de pouvoir travailler main dans la main et avoir une force de frappe plus dissuasive. Les interdictions administratives de stade (IAS), prises par un préfet, ou judiciaires (IDS), prises par un tribunal, s'accompagnent souvent d’un pointage au commissariat le jour du match. "Il y a une nécessité d’intervention des pouvoirs publics. Tous les acteurs doivent travailler ensemble".

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