Stade Rennais Online
·17 juillet 2025
Préparation estivale SRFC, Mercato / Beye : « Pour moi, on est dans les temps »

In partnership with
Yahoo sportsStade Rennais Online
·17 juillet 2025
Avant le deuxième match de préparation face au Stade Brestois demain, Habib Beye s'est confié à la presse ce jeudi. De retour d'un stage de cohésion sur la cote, le coach se (…)
Avant le deuxième match de préparation face au Stade Brestois demain, Habib Beye s’est confié à la presse ce jeudi. De retour d’un stage de cohésion sur la cote, le coach se veut rassurant, sur l'avancée de la préparation comme sur le mercato.
Comment s’est passé ce stage de cohésion au camping de Saint-Briac ?
Une grande réussite, on a passé beaucoup de temps ensemble. Les épreuves étaient faites pour que les joueurs et le staff soient mélangés, sur la cohésion c’était parfait. On a été reçus brillamment par toutes les équipes du camping, et les bénévoles qui ont travaillé avec nous sur l’accompagnement des joueurs, l’arbitrage des épreuves. C’était un super moment à passer ensemble. Dans ces moments, un endroit comme celui-ci nous amène à passer du temps ensemble, le partage des mobil-homes à 4-5 dans les mêmes chambres. Ce sont des choses qu’on ne revoit pas en saison en hôtel où chacun a sa chambre. On a eu un diner ensemble aussi, c’était très bien, je pense qu’on a besoin de ça. Ça a été très bien accepté par les joueurs, il y a eu de la compétition. C’était déjà très satisfaisant.
Ce n’est pas courant un stage en camping. Qui en a eu l’idée ?
C’est Laurent Bessière (directeur de la performance, ndlr) qui m’a fait cette proposition, en accord avec le club. À travers ce que le club avait vécu ces deux dernières années, c’était de mettre un stage cohésion à cet endroit de la préparation, tout en sachant que notre effectif peut bouger, dans un endroit que les joueurs connaissent, dans la région. Ça tenait à coeur aussi au propriétaire qu’on soit proches de lui, on l’a vu, ses petits-fils sont venus aussi. Ça aussi ce sont des moments de partage, avec les gens à Saint-Briac sur les Olympiades placées le samedi matin. Ce qui est important c’est que l’identité du Stade rennais soit proche des supporters, des gens qui aiment le Stade rennais et il n’y a pas qu’à Rennes, dans les alentours aussi. L’idée était à mon sens parfaite pour amener les joueurs à comprendre que l’aspect principal de ce moment là était la cohésion, et ne pas se dire qu’on est allés chercher du confort dans les clubs Ligue 1. Il était suffisant pour que les joueurs apprécient le moment passé ensemble.
Ce groupe est amené à bouger. Ce stage est-il arrivé au bon moment ?
Je pense que la cohésion est existante au quotidien dans tout ce qu’on fait pour que l’équipe soit performante. Quand je m’entraine du lundi au vendredi, ce qui m’intéresse c’est que mon groupe travaille, et soit déjà en cohésion pour le match. La cohésion est omniprésente dans le match. On parle souvent de l’aspect tactique, mais si demain deux joueurs sur onze lâchent, on est en difficulté. L’objectif pour nous était de place ce stage là car c’est important, c’est notre début de préparation, après notre premier match de préparation, pour poser ce socle. Et ensuite dans l’année, car je suis énormément là-dessus et Laurent Bessière aussi, on reproduira ces petits moments de 2-3 jours, au centre d’entrainement ou pas. A mon sens, ce groupe doit apprendre à vivre ensemble, à se connaitre, et le seul moment où ils peuvent le faire, c’est aussi en dehors d’un vestiaire. Je pense que ça il faut qu’on l’alimente quand on pourra, car il y a aussi des enjeux économiques. On a passé vraiment un bon moment. Les équipes étaient tirées au sort, on n’avait pas d’affinité. Il faudra renouveler ça pour que ce groupe continue de vivre ensemble, et construise son histoire.
N’avez-vous pas le besoin d’avoir des joueurs qui arrivent pour se rapprocher de votre groupe final ?
Non car je pense que c’est une volonté de notre part de faire les choses bien, et on sait qu’on n’ira pas sur le marché dans une forme de frénésie d’arrivées au Stade rennais. Ce n’est pas ce qu’on veut, pas ce que je veux, ce que le club ni le directeur sportif dans la ligne de ce qu’on s’est fixés avec le président. On a aujourd’hui identifié les profils. Quand vous êtes sur ces profils, vous savez que ce ne sont pas des transferts qui se font en deux jours. Ce sont des prises de contact, de la négociation, et tous ces éléments sont fléchés. Pour moi, on est dans les temps. Aujourd’hui, je ne veux pas qu’on ait 8-10 joueurs qui arrivent au club, mais qu’on prenne les joueurs dont on a besoin sur le projet de jeu, sur la volonté de valoriser l’équipe, mais valoriser aussi les joueurs que j’ai aujourd’hui à ma disposition. Mais ça se fera en temps et en heures. Je suis très confiant car je sais ce qu’il se passe à l’intérieur. On peut dire que c’est un discours de façade mais c’est la réalité de ce que je vis actuellement.
Vous n’êtes pas inquiets parce que vous avez votre base ?
Oui, on vous l’avait dit, le mercato a été anticipé par rapport aux arrivées de janvier. On n’est pas en train de tout remettre en question, on sait qu’on a des besoins par rapport aux départs. Et vous savez où on a identifié les besoins. Et après, il y a des opportunités de marché. Il y en a qu’on ne pouvait pas faire il y a une semaine et qui deviennent possible. Si vous vous précipitez, les opportunités peuvent être bouchées. Je veux qu’on soit très clair, très ciblé et on est aligné là-dessus. Je suis très calme et tranquille par rapport à cela.
Non car l’ossature qui arrivera sera limitée par rapport au groupe déjà présent. Ce sera quelques joueurs, mais pas une ossature supérieure au groupe qu’on a aujourd’hui et qui forme notre socle.
On va monter le curseur sur l’évaluation que l’on va faire de notre équipe. Sur les éléments de notre projet de jeu qui doivent être forts, marqués et identifiés. Ce qu’on veut faire avec cette équipe, on doit déjà le voir face à Brest sur certains aspects. On ne peut pas tout maîtriser, mais j’attends de mon groupe qu’on soit capable de mettre en lumière ce qu’on travaille et montrer de la progression. Les attentes sont importantes à ce niveau là.
On aura un groupe de 25 joueurs impliqués sur le match. Alidu (Seidu) et Jérémy (Jacquet) sont en reprise, mais sinon tout le monde est présent. Ca permet d’avoir une heure pour tous les joueurs et on monte en puissance. On ne veut pas que des joueurs, à la fin de la préparation, aient joué moitié moins que d’autres.
La fin des 20 jours pour les exemptés de reprise approche (Omari, Ostigard, A. Do Marcolino, Jaouab, Kamara, Sishuba). Comment allez-vous gérer leur cas ?
On a repoussé leur reprise, parce qu’ils l’ont accepté. On a été très clair sur le fait que ce sont des joueurs sur lesquels on ne compte pas. Mais on les respecte parce qu’ils sont sous contrat. Il n’y a pas de logique d’imposition. On veut rester avec le groupe que l’on a aujourd’hui et eux ont accepté de reprendre plus tard. Mais s’ils avaient voulu reprendre, ils seraient là et on aurait fait en sorte de les entraîner de façon à respecter leur contrat.
Direct
Direct