Preolímpico 2024 : l’Équateur marque son territoire | OneFootball

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Lucarne Opposée

·21 janvier 2024

Preolímpico 2024 : l’Équateur marque son territoire

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Coup d’envoi du Preolímpico 2024. Pendant que la Tri équatorienne réussit son entrée en y ajoutant la manière, le pays hôte dérape.

Guide du tournoi

Dans un Groupe A qui semble promis au Brésil, la lutte entre les prétendants vaut cher et le match d’ouverture, opposant Équateur et Colombie avait déjà des airs de finale pour la deuxième place. Malheureusement pour le peuple cafetero, il n’y eut guère de suspense. La faute à une stratégie déjà peu ambitieuse d’Héctor Cárdenas, qui n’avait laissé que César Cortés pour seul homme en pointe, appuyé par Daniel Ruiz et l’espoir de voir Andrés Gómez et Óscar Cortés frapper en contre pour déstabiliser les hommes de Miguel Bravo. La faute aussi à l’exclusion de Jimer Fory, qui recevait deux cartons jaunes en six minutes alors que la moitié du premier acte venait à peine de s’écouler. Dès lors, il n’y eut véritablement qu’une équipe sur le terrain, César Cortés sortant sur le champ. Et l’Équateur a déroulé, contrôlant la possession et gérant le rythme du match, épuisant une Colombie qui semblait déjà résignée à ne miser que sur un improbable 0-0. Aussi, lorsque l’excellent Yaimar Medina, servi par un non moins excellent Pedro Vite, ouvrait la marque, l’affaire était pliée. La Tri avait mis le temps, mais les vingt dernières minutes voyait l’Équateur creuser un large écart, Medina ponctuant la victoire 3-0 d’une merveille de lob et se placer ainsi dans les meilleures conditions pour aller chercher le top 2.


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D’autant que dans la foulée, l’hôte du tournoi, le Venezuela, accueillait la Bolivie et se devait d’en profiter pour également se lancer. Ricardo Valiño avait donc décidé de miser sur l’offensive, plaçant un quatuor Matías Lacava – Telasco Segovia – David Martínez – Jovanny Bolívar en soutien d’une pointe, Kevin Kelsy. On imaginait alors que la Bolivie d’Antônio Carlos Zago allait subir, elle frappait pourtant la première sur une merveille d’enchaînement signé José Briceño, alors que la première demi-heure du match avait finalement été pauvre en occasions malgré un contrôle plutôt en faveur de la Vinotinto. Celle-ci ne mettait pas bien longtemps à réagir, Matías Lacava s’offrant à son tour un golazo, avant que Jovanny Bolívar ne retourne le match cinq minutes plus tard. C’est alors qu’au retour des vestiaires, le Venezuela avait posé sa patte sur la rencontre, dominait les débats, emmené par un duo Segovia – Lacava de tous les bons coups, et semblait plier l’affaire assez logiquement peu après l’heure de jeu. À 3-1, le match retombait quelque peu en intensité, les locaux gâchaient quelques opportunités qu’ils allaient regretter. Car la Bolivie de Zago envoyait un premier avertissement, le penalty manqué par Lucas Chávez qui indiquait cependant qu’elle n’était pas venue en victime, qu’elle croyait fermement en ses chances. Le magnifique petit meneur de jeu de la Verde se rattrapait une dizaine de minutes plus tard et offrait une fin de partie folle qui voyait la Bolivie ragaillardie alors que le Venezuela perdait la tête. Même l’exclusion de Sejas, pour un véritable attentat sur Lacava, ne changeait rien, un missile envoyé par Gabriel Villamil offrait l’égalisation à la Verde, Riasco manquant quasiment sur le coup d’envoi de sauver un Venezuela qui ne semble pas seulement avoir perdu deux points, mais surtout grillé un précieux joker. Et qui jouera sa campagne de qualification face à l’Équateur quand la Bolivie affrontera le Brésil.

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