Preolímpico 2024 : L’échec uruguayen | OneFootball

Preolímpico 2024 : L’échec uruguayen | OneFootball

Icon: Lucarne Opposée

Lucarne Opposée

·1 février 2024

Preolímpico 2024 : L’échec uruguayen

Image de l'article :Preolímpico 2024 : L’échec uruguayen

À l’aube de la dernière journée du premier tour, il ne reste plus qu’un ticket à délivrer pour le groupe final. Et l’Uruguay de Bielsa n’en aura pas.

Un maillot spécial, un retour un France cent ans après le premier titre mondial qui a donné en son temps le nom à l’une des tribunes du Centenario. S’il était un pays qui avait fait de Paris 2024 son objectif principal de la saison, c’était bien l’Uruguay. Sa chute dès le premier tour est donc un échec, aussi immense que les espoirs générés. Et il faut le dire, peu de choses peuvent être analysées correctement par rapport à cette jeune celeste qui a perdu ses deux premiers matchs sans véritablement comprendre comme cela était possible. Tout avait commencé par un début de match assez dingue face au Paraguay et deux buts dès les dix premières minutes du match par l’immense Luciano Rodríguez, une multitude d’occasions manquées et pourtant une vraie réaction, le buteur de Liverpool s’offrant un triplé quatre minutes après la réduction de l’écart par Ronaldo de Jesús. Puis tout a basculé. La faute à d’énormes erreurs défensives qui ont d’abord permis à Diego Gómez de relancer le match juste avant la pause et au Paraguay de retourner le match. Cette défaite inaugurale mettait déjà une grosse pression sur Bielsa et sa troupe, malheureusement pour eux, le deuxième match n’a fait que confirmer ce que l’on avait vu : inefficacité offensive, Luciano Rodríguez ne pouvant pas tout faire à lui seul (même si parfois c’était le cas), et surtout largesses défensives. Face à un Chili pourtant loin d’être flamboyant, l’Uruguay a donc laissé filer le premier acte sans proposer grand-chose et s’est donc fait surprendre lors de son temps fort en deuxième. Deux défaites, c’en était trop, si la mire était réglée face à un Pérou d’une grande faiblesse, le destin olympique de la Celeste dépendait de l’Argentine, le Paraguay ayant accroché l’Albiceleste et signé deux victoires par la suite, se retrouvant hors de portée de l’Uruguay.


Vidéos OneFootball


Mais l’Argentine n’a pas flanché. Triste en ouverture face à l’Uruguay, guère plus convaincante face au Pérou lors du deuxième match, qu’elle a remporté, la Mascheraneta n’a fait qu’une bouchée d’un Chili qui a résisté une mi-temps avant d’exploser, plombé par une défense totalement dépassée. Cette large victoire, portée par un Thiago Almada, a donc permis à l’Argentine de plier le groupe avant même la dernière journée prévue ce soir et devrait permettre à Mascherano de faire reposer quelques-uns de ses cadres avant le tour final.

Se reposer, le Brésil pourra se le permettre également. Après trois journées, la Seleção pointe avec neuf points, trois victoires acquises sur le fil, la dernière face à l’Équateur étant même la cinquantième en quatre-vingt-deux matchs de preolímpico. Un Brésil qui n’est certes pas flamboyant mais qui reste un monstre d’équilibre, Ramon Menezes misant à merveille sur quelques associations en club (le duo Alexsander – John Kennedy fonctionnant remarquablement lors du dernier match) et peut s’appuyer sur son facteur X nommé Endrick et une arrière garde qui concède peu d’occasions (aucun tir cadré laissé à la Bolivie, trois à la Colombie, même si les Cafereros se sont montré menaçants à plusieurs reprises, deux à l’Équateur). Reste que la sélection auriverde monte progressivement en régime et peu gérer son dernier match. Ramon Menezes devrait ainsi changer quasiment l’ensemble de son équipes – la presse brésilienne annonçant une équipe 100% renouvelée – ce qui ne sera pas sans conséquences sur la compétition.

Car cette victoire face à la Tri équatorienne permet au Venezuela d’espérer. L’Équateur avait été accroché par la Vinotinto et remporté ses deux autres matchs, le Venezuela quant à lui a connu sa première victoire lors de l’ultime journée face à une Colombie qui peut lutter avec l’Uruguay pour le titre d’échec fracassant (aucun point et aucun but en trois matchs). Conséquence, le pays hôte doit s’imposer lors de la dernière journée pour coiffer au poteau un Équateur qui suivra les deux derniers matchs du groupe devant ses écrans, espérant que le Brésil joue le jeu pour viser encore les Jeux Olympiques. Tel sera en tout cas le dernier enjeu de la journée, le dernier ticket pour le groupe final qui se jouera finalement à Caracas.

Image de l'article :Preolímpico 2024 : L’échec uruguayen
À propos de Publisher