"Pourquoi pas être un peu plus ambitieux que le maintien" : Lorient, promu en Ligue 1, vise plus haut | OneFootball

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·20 juillet 2025

"Pourquoi pas être un peu plus ambitieux que le maintien" : Lorient, promu en Ligue 1, vise plus haut

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Le directeur sportif du FC Lorient s’est exprimé avec lucidité sur le mercato estival. Entre contraintes économiques, volonté de renouvellement et besoin de temps, Laurent Koscielny appelle au sang-froid.

Le FC Lorient n’a enregistré qu’une seule recrue cet été – Noah Cadiou, arrivé de Rodez – et plusieurs départs importants. Pourtant, Laurent Koscielny ne panique pas. Dans une interview accordée au Télégramme, le directeur sportif des Merlus préfère miser sur la patience et la prudence, dans un marché estival ralenti par les incertitudes économiques. "Inquiet ? Oui et non. Quand je vois ce qui se passe dans les autres clubs en France, je suis un peu moins inquiet. Je sais qu’au fur et à mesure, des opportunités vont s’ouvrir." Pas question, donc, de précipiter les choses, même à un mois de la reprise. Le club doit d’abord alléger sa masse salariale. "Il nous faut aussi sortir quelques joueurs qui peuvent avoir de la valeur marchande ou qui ont des salaires importants, qui aujourd’hui, pour un club comme Lorient, sont difficiles de pouvoir assumer." Koscielny l’assume : le mercato sera conditionné par les finances et les droits TV. Mais il espère du mouvement très vite. "On espère peut-être deux ou trois arrivées pour renforcer notre équipe la semaine prochaine." Les pistes sont avancées, même s’il reste encore des points à régler.


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Le directeur sportif compte sur ces renforts pour redynamiser le groupe. "On espère amener un petit peu de sang frais pour que tout le monde puisse repartir sur du positif. C’est important aussi, ça va nous permettre de ramener un peu de punch dans notre vestiaire, sur le terrain, à l’entraînement et en match." Après la montée, Lorient va devoir s’adapter au retour dans l’élite. Et cela commence par une évolution tactique. "Le staff a voulu changer le système, repasser sur un 3-4-3. Alors changer le système ne veut pas dire renier notre ADN et notre philosophie de jeu." Lorient veut rester fidèle à son style, axé sur la possession et la technique, tout en s’ajustant aux exigences de la Ligue 1. "On sait les qualités qu’il faut aujourd’hui en Ligue 1 : beaucoup d’intensité de course, mais aussi de qualité technique. […] Il faudra changer un peu notre mentalité car on sait qu’on va subir par moments dans le match et être en capacité de jouer sur la transition rapide. C’est pour ça qu’il va falloir amener des joueurs en capacité à aller dans la percussion."

Centenaire et transition

Koscielny garde notamment une grande confiance en Pablo Pagis, qu’il considère comme un "leader technique" du projet. L’année qui s’ouvre n’est pas une saison comme les autres. En 2026, Lorient fêtera ses 100 ans. Le club a prévu une série de festivités (exposition immersive, roman graphique, mur des légendes…), avec un point d’orgue face au Paris FC, le 5 avril. "C'était un objectif de pouvoir fêter les 100 ans en Ligue 1, maintenant on a envie d'y rester", rappelle Arnaud Tanguy, directeur général du FCL. Le budget de la saison – 55 millions d’euros – laisse espérer autre chose qu’un simple objectif de maintien. "Pourquoi pas permettre de s’offrir des bonnes surprises pour être un peu plus ambitieux que le maintien", glisse-t-il. Mais pour cela, il faudra un groupe soudé, ce que Koscielny ne veut pas sacrifier à des renforts mal calibrés. "Il ne va pas falloir se précipiter sur certains dossiers qu’on va pouvoir avoir sur la table. Il faut bien réfléchir. J’ai besoin d’avoir un groupe solidaire, des joueurs qui ont envie de se battre les uns pour les autres."

Quant aux départs de cadres comme Julien Laporte ou Julien Ponceau, ils ne sont pas vus comme un échec. Le club avait laissé la porte ouverte, les joueurs ont fait leur choix. "Maintenant, ils ont des ambitions individuelles également. On est déçu, oui, parce qu’on aurait aimé continuer l’aventure en Ligue 1 avec eux. […] Voilà, l’histoire d’un club, ce sont des vas et viens, donc il faut rester positif et avancer".

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