Pourquoi le Real Madrid n’a pas été recruté Joan García ? | OneFootball

Une décision stratégique de la direction du Real Madrid, motivée par deux raisons principales, et qui révèle en filigrane le vrai plan des Merengues pour l’avenir de leur cage. D’après les informations révélées par OKDiario, la direction madrilène considère que le poste de gardien est déjà bien pourvu avec Thibaut Courtois et Andriy Lunin.

Courtois, malgré sa grave blessure, reste une référence mondiale à son poste, tandis que Lunin a démontré sa solidité en prenant le relais avec brio cette saison. Dans ce contexte, recruter un autre jeune portier comme Joan García n’était pas jugé nécessaire à ce stade.

Diogo Costa, le vrai favori du Real Madrid

Mais au-delà de cette sécurité immédiate, les regards des dirigeants madrilènes se tournent déjà vers l’avenir. Le véritable objectif du Real Madrid serait Diogo Costa, l’actuel gardien titulaire du FC Porto et de la sélection portugaise. Sous contrat jusqu’en 2027, Costa est vu comme le successeur idéal de Courtois à moyen terme.

Le plan du Real Madrid serait de passer à l’action à l’été 2026, lorsque le joueur n’aura plus qu’un an de contrat avec Porto, rendant son transfert potentiellement plus accessible. Toutefois, cette stratégie pourrait être perturbée. Des clubs de Premier League ont déjà manifesté un intérêt concret, avec des offres avoisinant les 50 millions d’euros. Connu pour sa politique de vente, Porto pourrait être tenté de céder son joyau dès cet été.

Malgré cette concurrence anglaise, le Real Madrid garde toutes ses cartes en main. Une option envisagée en interne serait de négocier un transfert dès maintenant, accompagné d’un prêt d’une saison à Porto. Une solution qui permettrait à Diogo Costa de rester dans son environnement actuel, de se concentrer pleinement sur ses performances en vue du Mondial 2026, tout en appartenant déjà au club merengue.

Pour l’instant, rien n’est encore acté, mais une chose est sûre : l’avenir de Diogo Costa s’annonce mouvementé et le Real Madrid reste en embuscade.

Manon Lafeac