« Pour moi, c’est penalty, mais il faut se remettre la tête à l’endroit » déclare Létang après LOSC – Aston Villa | OneFootball

Déboussolés à l’issue d’un revers des plus cruels face à Aston Villa (2-1, 3-4 t.a.b), les joueurs du LOSC n’avaient pas réellement la foi de parler à la presse. C’est ainsi qu’Olivier Létang s’est exprimé en zone mixte au coup de sifflet final.

Si cette soirée européenne aura été cruelle, encore une fois, elle restera à jamais dans les mémoires des supporters lillois, s’additionnant aux souvenirs de cette riche passion qu’est le football, cette riche histoire d’amour qu’il est possible d’entretenir avec son club de cœur. Ce scénario, qui s’est poursuivi du temps réglementaire aux tirs au but, n’aura jamais souri aux Dogues. Ils ont mené de la tête et des épaules pendant l’intégralité de la rencontre et pourtant, aucune décision arbitrale n’a tourné en leur faveur ce jeudi (faute potentielle sur le but, penalty potentiel sur une main, contrairement à l’aller avec un penalty vraisemblablement oublié pour Aston Villa). Ce ressenti, il est le même pour le président du LOSC, Olivier Létang, qui ne partage pas certaines décisions : « Pour moi, il y a pénalty, je ne comprends pas pourquoi il n’est pas sifflé, lance-t-il brièvement, ne souhaitant néanmoins pas s’apitoyer sur son sort. Mais c’est fait, ne polémiquons pas. C’est cruel. Dans le sport de haut niveau, le match le plus important, ce n’est pas celui qu’on a joué. Il faut vite remettre toutes les têtes à l’endroit, repartir positivement et ce qu’on a aussi dit dans le vestiaire. Chaque seconde, chaque minute, c’est se rebooster et se préparer pour l’objectif de dimanche », s’exclame-t-il, tentant déjà de se projeter sur l’avenir.

L’avenir justement, le LOSC aimerait pouvoir l’écrire en Ligue des Champions, compétition de rêve pour l’ensemble des footballeurs européens. Pour atteindre cet objectif, il faudra vite se remobiliser et cela passe par un succès face au RC Strasbourg dimanche prochain (15h) : « La Ligue des Champions, c’est le 18 mai, date de la fin de saison. Elle est encore très loin. Ça passe éventuellement par des victoires. Ce sera difficile ce dimanche, face à une équipe qui a eu le temps de se préparer. On a un calendrier qui va être très serré. Il y a des confrontations directes, avec notamment Monaco qui se rend à Brest. À nous d’être bons, d’être remobilisés », lance-t-il ainsi, concluant son discours.