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·6 juillet 2024

Portugal : terminus, tout le monde descend

Image de l'article :Portugal : terminus, tout le monde descend

L’Euro 2024, c’est fini pour le Portugal. Et ce dès les quarts de finale. Alors on repense à tout ce qui a été dit avant et pendant la compétition. Génération dorée, équipe impressionnante sur le papier, favoris… mais finalement, qu’est-ce que le grand public va retenir de la Seleção ? Qu’est-ce que les supporters vont retenir de leur équipe ? Qu’est-ce que les petits – que nous étions nous-mêmes, une dizaine, vingtaine ou trentaine d’années en arrière – ont pensé ? Bah franchement, pas grand chose.

On avait déjà prévenu avant la compétition, mais Roberto Martinez a pourtant préféré en jouer : les 10 victoires en phase de qualifications ne signifiaient rien du tout. Le véritable test pour le technicien espagnol et son équipe, c’était cet Euro. Et c’est un échec. Une victoire étriquée face à la Tchéquie, une belle victoire un poil trompeuse contre la Turquie, et puis zéro but et pas grand chose à se mettre sous la dent face à la Géorgie, la Slovénie puis la France.


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Alors on peut retenir la performance défensive de Rúben Dias et surtout de l’immense Pepe, les penaltys détournés de Diogo Costa, la solidité de João Palhinha, le tournoi de Nuno Mendes et João Cancelo… le problème, c’est qu’ils ont un point en commun : leur vocation défensive. Alors attention, ne soyons pas mauvaise langue, on peut aussi parler de l’excellent Vitinha, des envolées de Rafael Leão ou des entrées de Francisco Conceição, mais ça reste tout de même assez maigre, vous ne trouvez pas ?

Les vrais MVP de ce tournoi, ce sont plutôt les supporters présents en Allemagne, qui ont donné de la voix comme un seul homme et qui ont popularisé le fameux « De Portugal eu sou ». La Seleção, elle, a déçu, fortement. On attendait un sursaut d’orgueil après la Coupe du monde 2022 et cette élimination contre le Maroc en quart de finale. On sort finalement au même stade dans cet Euro 2024. Et Roberto Martinez a fait du Fernando Santos : des cadres intouchables, des choix étranges dans le onze et en sortie de banc, un jeu loin d’être alléchant. Ça valait le coup de le payer une blinde.

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