Trivela
·12 décembre 2024
In partnership with
Yahoo sportsTrivela
·12 décembre 2024
Homme de l’ombre du football européen depuis plus de 15 ans, où il a fait ses preuves au SL Benfica ou encore au Shakhtar, et désormais du côté de la Croatie au NK Osijek, José Boto espère faire déjouer la concurrence en se rapprochant en peu plus du trio de tête historique.
Faisant partie d’une poignée de personnes qui ont réussi à se frayer un chemin en gagnant leur place dans le football professionnel sans être un ancien joueur, Jose Boto est parvenu à graver les échelons avec succès. N’ayant jamais connu l’effervescence du rectangle vert plus jeune, il s’est accroché en faisant ses premiers pas dans les divisions inférieures portugaises en dirigeant des équipes telles que le SG Sacavenense ou encore les U15 du FC Alverca.
Réussissant à sillonner pendant une dizaine d’années le niveau amateur en tant qu’entraîneur, le natif de Loures accède ensuite à l’équipe de scouting du SL Benfica, ce qui marque un véritable tournant pour sa carrière. Travaillant au poste de Scout chez les Aigles durant 3 saisons, ce dernier se voit attribuer une nouvelle fonction beaucoup plus influent : celle de coordinateur de la cellule de recrutement où il a été extrêmement performant en prenant les bonnes décisions saison après saison chez les Encarnados. À Lisbonne, il s’est affirmé comme un chaînon indispensable de l’écurie lisboète au fil des années, au sein de laquelle il a contribué à plusieurs belles épopées du Glorioso sur la scène européenne et nationale, grâce à son savoir-faire unique qui a conduit le portugais vers un projet prometteur.
Après 8 saisons passées au SL Benfica, José Boto décide de prendre un nouveau challenge en s’engageant avec le club Ukrainien du Shakthar Donetsk, alors multiple champion de son pays depuis de nombreuses années, et faisant partie des équipes régulièrement qualifiées pour les coupes européennes. Conscient de la mission difficile, qui consiste à maintenir le club au même niveau d’exigence, José Boto a vite dissipé les doutes autour de lui en activant son réseau de joueurs et en identifiant avec justesse des éléments susceptibles d’être un plus pour l’équipe, lui permettant d’enrôler des joueurs tels que les brésiliens Tetê, David Neres, Pedrinho ou encore l’israélien Manor Salomon.
Réussissant haut la main sa première expérience étrangère pendant 4 saisons passées dans le Donbas, ce dernier s’est vu proposer un rôle beaucoup plus important en dirigeant l’aspect sportif de l’écurie grecque du PAOK. José Boto est resté une petite année sur les côtes de la mer Égée, où il a réalisé quelques bons coups, en engageant des joueurs qu’ils avaient déjà côtoyé par le passé, tels que le milieu offensif Taison ou encore Tiago Dantas. Malheureusement, le club originaire de Thessalonique n’est pas parvenu à bousculer les prétendants historiques au titre en terminant à la quatrième place du classement.
Parti vers le championnat croate la saison dernière, José Boto a commencé une nouvelle aventure au club du NK Osijek, où ce dernier est arrivé dans l’objectif de construire un effectif compétitif et capable de lutter pour les première places du classement. Des objectifs déjà très clairs, révélés par le coordinateur technique et bras droit du dirigeant portugais, Alfredo Almeida, qui nous a expliqué la méthode José Boto, en exclusivité pour Trivela.fr. « José à un profil de travailleur dans lequel je m’identifie et lors de son arrivée au club du NK Osijek, il n’a pas dérogé à cette règle. En premier lieu, il a observé et pris connaissance de la réalité et dans un second temps, il a planifié les changements à suivre. Enfin il a procédé à une mise en œuvre effective de ces changements », nous a-t-il confié.
Voulant imprégner sa vision et ses méthodes dans sa nouvelle écurie, l’ancien du Benfica a contribué la saison dernière à une 4ème place au classement, synonyme de qualification pour une coupe européenne. « Dans le contexte actuel, nous devons essayer de montrer qu’il y a plus de chemins et de visions qu’auparavant. Mais, je crois que l’on ne peut rien changer si l’on n’est pas préparés. Se rapprocher des meilleures équipes a été l’un des objectif posé dès le premier jour, je dirais que plus que de se rapprocher, il s’agit d’être compétitif et entrer lors de chaque match pour se battre pour obtenir le meilleur résultat. Il s’agit de réduire l’écart avec les trois clubs historiques : l’Hajduk, le Dinamo et Rijeka. Cette saison, on remarque l’énorme respect que nos adversaires ont pour nous, et je pense que c’est le fruit de notre compétence », a enchainé Alfredo Almeida.
À l’heure actuelle, Osijek pointe à la cinquième place du championnat croate, à seulement deux petits points du Dinamo Zagreb, troisième. S’il est plutôt en bonne voie, l’objectif de José Boto en Croatie n’est pas encore totalement atteint. À suivre.